Carlos a quitté le centre de détention de Tokyo, a-t-on appris jeudi 25 avril. Le tribunal de Tokyo avait à la mi-journée approuvé sa requête de libération sous caution, mais le bureau des procureurs avait aussitôt fait appel, jugeant "regrettable" que la cour ait donné son feu vert "en dépit de craintes de destruction de preuves". Un appel rejeté donc.
Les raisons de la décision de libération n'ont pas été divulguées. Les avocats de Carlos Ghosn ont mis en avant un problème médical. "Il souffre d'une insuffisance rénale chronique et nous avons détaillé cet élément dans notre requête", avait expliqué un peu plus tôt cette semaine son principal défenseur, Junichiro Hironaka.
L'ancien grand patron sera cependant soumis à de strictes conditions : "assignation à résidence, interdiction de quitter le Japon et autres conditions visant à empêcher destruction de preuves et fuite", a précisé le tribunal.
Carlos Ghosn devra en outre demander l'approbation du tribunal pour voir sa femme Carole. "Elle pourra le rencontrer, à condition que le tribunal approuve une requête" en ce sens, a expliqué Me Junichiro Hironaka à la presse. Un procédé que Carlos Ghosn juge "cruel et inutile".
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