Israël a lancé une opération terrestre majeure à Gaza-ville

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a indiqué Israël Katz, le ministre israélien de la Défense, sur le réseau social X, après une série de frappes nocturnes sur la ville.

Par la suite, l'armée israélienne a annoncé le lancement d'une offensive terrestre sur Gaza-ville. Les troupes israéliennes avancent "vers le centre", a déclaré un responsable militaire. "La phase principale de l'offensive a commencé pendant la nuit (...)", a-t-il expliqué, en estimant à "2.000 à 3.000" le nombre de combattants du Hamas opérant dans l'agglomération. Et d'ajouter : "Les forces ont étendu les activités terrestres à Gaza-ville, le principal bastion du Hamas".

Ce mardi 16 septembre, une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé Israël de commettre un "génocide" à Gaza avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens. Israël a rejeté un "rapport biaisé et mensonger".

Avant de quitter Israël pour rejoindre le Qatar, le secrétaire d'État américain Marco Rubio, a promis le "soutien indéfectible" de son pays à Israël pour éliminer le Hamas dans la bande de Gaza, et a lancé un ultimatum : "Nous pensons que nous avons une très courte fenêtre de temps pour qu'un accord puisse être conclu", évoquant "probablement quelques jours et peut-être quelques semaines".

Il a également déclaré que les États-Unis préfèreraient une solution diplomatique qui verrait une démilitarisation du Hamas, mais "parfois, lorsqu'on traite avec un groupe de sauvages comme le Hamas, ce n'est pas possible", a-t-il ajouté.