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2 min de lecture
La bande de Gaza continue d'être ravagée.
Crédit : Ali Jadallah / ANADOLU / Anadolu via AFP
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Peu après une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, "il y a des bombardements massifs et incessants sur la ville de Gaza et le danger ne cesse d'augmenter", a déclaré Ahmed Ghazal, un habitant de cette zone. En effet, alors que le chef de la Diplomatie américaine venait porter le soutien des Etats-Unis à Israël, une "explosion a violemment secoué le sol" d'un quartier de Gaza aux alentours d'1h (minuit en France).
Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que "les bombardements se (poursuivaient) intensément dans toute la ville de Gaza", précisant que "le nombre de morts et de blessés (continuait) d'augmenter".
"J'ai couru dans la rue, sur le site de la frappe", "trois maisons" d'un bloc résidentiel "ont été complètement rasées", racontait justement Ahmed Ghazal, l'habitant du quartier visé dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre. "De nombreuses personnes sont emprisonnés sur les débris et on peut entendre leurs cris", a-t-il détaillé.
D'après Mahmoud Bassal, ces dernières attaques seraient en effet "un massacre majeur" : "Il y a des morts, des blessés et des personnes disparues sous les décombres suite à des frappes aériennes israéliennes visant un bloc résidentiel près de la place Al-Shawa dans la ville de Gaza."
Une question de timing. Les bombardements se sont produits alors que le secrétaire d'Etat de l'allié américain Marco Rubio était en déplacement à Jérusalem, ce 15 septembre. Là-bas, il a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Si Marco Rubio a déclaré que "les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur", il a nuancé, ajoutant que "cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé". "Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser", a alors déclaré le Secrétaire d'Etat.
Celui-ci est attendu à Doha (Qatar) ce mardi, une semaine après l'attaque israélienne contre des responsables du Hamas. Cette attaque avait alors fortement contrarié Donald Trump. Le président américain a, par ailleurs, fait pression sur Benjamin Netanyahu, lundi 15 septembre depuis le Bureau ovale, en indiquant qu'Israël "ne frapperait plus le Qatar".
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