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INVITÉE RTL - Droit à l'avortement : "L'élection de Trump fait des morts aujourd'hui" selon Rebecca Ansellem
La fondatrice des Glorieuses a dénoncé un retour en arrière des droits fondamentaux pour les femmes à disposer de leur corps, suite à la décision de la Cour suprême des États-Unis qui s'apprête à interdire l'IVG.
Une manifestant pro-avortement à Montgomery dans l'Alabama. (Illustration.)
Crédit : Seth HERALD / AFP
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Si l'avis de la Cour était adopté, alors la situation pour les femmes américaines, reviendrait à celle d'il y a presque 50 ans, avant 1973, à savoir que chaque État sera libre d'interdire ou d'autoriser l'avortement. Certains États comme le Texas ou l'Oklahoma ont déjà fait le choix d'interdire l'IVG.
Rebecca Ansellem, créatrice des Glorieuses, se dit sidérée par cet avis, car l'IVG devenu un droit fondamental suite à son inscription dans la Constitution. Pour la militante, c'est "une conséquence directe d'un personnage comme Trump" et "même s'il n'est plus au pouvoir, son élection fait encore des morts aujourd'hui".
Elle met en avant le fait que lorsqu'on interdit l'avortement, "le nombre d'avortements ne baisse jamais, en revanche, ce qui augmente c'est le nombre d'avortements clandestins", cela met en danger la vie des femmes qui avortent, menant parfois jusqu'à la mort.
Pour Rebecca Ansellem, il y a "un nombre grandissant de personnes sur la planète ne veulent pas que les femmes disposent de leur corps" alors que c'est une liberté pour les femmes. C'est le cas également en Europe, avec l'interdiction de l'avortement en Pologne. Elle rappelle également que certaines personnes à la tête des branches les plus extrêmes des religions sont contre le droit des femmes à disposer de leur corps.