16 mères et 35 enfants ont donc été rapatriés des camps syriens. Après plusieurs années d'hésitation, la France a donc fait évoluer sa doctrine en la matière et fait un premier grand regroupement. Invité au micro de RTL ce mercredi 6 juillet, le député Rassemblement National de l’Yonne se scandalise d'un tel traitement. Selon Julien Odoul, ces personnes ne sont sorties de la "cohabitation internationale" et "ne sont plus des Français".
"On parle surtout de terroristes, d'ennemis de la France. On parle de gens qui ont déclaré la guerre à notre pays, à notre peuple, qui ont brûlé leurs passeports, qui ont fait le choix délibéré de se ranger dans le rang d'une puissance ennemie, sous la bannière noire de l'État Islamique", énumère le député Rassemblement National.
Julien Odoul détaille ses propos : "ils ont commis, soutenu et accompagné des atrocités, des massacres, des abominations en Syrie et en Irak" . "Les faire revenir au moment où se termine le procès des attentas du 13-Novembre 2015. Je trouve que c'est une indignité et une irresponsabilité au nom de la sécurité des Français", soutient le député fermement.
"Les personnes sur place ne pouvaient pas être jugées par des juridictions dignes de ce nom", lui répond Vincent Brengarth, avocat de familles toujours en Syrie.
Elles doivent être jugées sur place, en vertu du droit international, et condamnées sur place
Julien Odoul, député Rassemblement National de l’Yonne.
Alors que certains prônent le discours des droits de l'Homme, Julien Odoul avance l'importance "du droit à la sécurité des Français". Selon le député, les mères rapatriées ont fait le choix de partir en Syrie et en Irak et elles ont pris un risque. "Elles doivent assumer ce choix. Elles doivent être jugées sur place, en vertu du droit international, et condamnées sur place", justifie Julien Odoul au micro de RTL.
Le député ajoute que la justice locale doit s'appliquer, y compris en cas de peine de mort. "Si elles sont jugées et condamnées là-bas pour des faits de terrorisme, pour des faits graves, par la justice syrienne ou irakienne, elles assumeront", avance-t-il. Puis il rappelle : "Ce sont les ennemis de la France". Concernant les enfants, le député assure que la justice doit agir au cas par cas.
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