Thales ciblée par la famille de l'ingénieur français du groupe Thales assassiné lundi soir en pleine rue à Bogota. L'homme a en effet été tué par un "tueur à gages" dans un quartier huppé de la capitale colombienne. Sa famille est "très très remontée contre Thales", a assuré ce jeudi 5 décembre le maire de la localité où vit la famille, près de Toulouse.
"Sa mission avait d'abord été suspendue pour des raisons de sécurité puis mardi (26 novembre) maintenue et il est donc parti", a expliqué Alain Guilleminot, maire de Lapeyrouse-Fossat. Il précise également que l'ingénieur "avait été rapatrié d'urgence pour des raisons de sécurité" de Bolivie il y a quelques semaines. Philippe Cavaillès, 45 ans, était, selon l'édile, "spécialisé dans la formation pour les simulateurs de vol. Il y allait pour une formation et aurait dû rentrer mercredi à Toulouse", où le groupe de défense Thales est installé sur plusieurs sites.
"La famille est très très remontée contre Thales", a ajouté le maire, qui a rencontré mercredi soir la veuve de la victime et les trois filles du couple. Interrogé sur un éventuel dépôt de plainte, il a répondu qu'elles étaient "pour l'instant dévastées". "La famille était installée sur la commune depuis sept ans. Il était notamment impliqué dans une association sportive locale. Il était très apprécié et s'était fait beaucoup d'amis", selon le maire.
Au moment du drame, la victime "était en compagnie d'un autre Français" avec lequel "ils sortaient d'une pizzeria" dans le district de Chapinero, situé dans le nord de Bogota, selon une source policière colombienne. Le tueur "est arrivé par derrière", visant "uniquement" la victime, avant de s'enfuir. La scène s'étant déroulée très près de l'ambassade de France en Colombie.
Mercredi, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué être "en contact avec un proche et avec l'employeur de la victime" après ce "décès" dans "des circonstances qui restent à éclaircir". Le groupe Thales a fait quant à lui part de son "immense et profonde tristesse", précisant que le collègue de la victime avait été "immédiatement pris en charge par les autorités compétentes et la direction de Thales".
Selon une source proche du dossier, la victime avait un "profil technique" et "travaillait sur les logiciels liés aux radars et systèmes de gestion du trafic aérien civil", donc pas sur des sujets militaires. Son déplacement à Bogota n'était pas lié au salon Expodefensa, consacré à la défense et à la sécurité, où Thales dispose d'un stand.
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