Incendies à Los Angeles : la détresse des habitants de Pacific Palissades, quartier méconnaissable

Alors que les feux ne sont toujours pas contenus, ce 10 janvier, l'ampleur des dégâts à Los Angeles commence à apparaître aux yeux des habitants.

Pacific Palissades à Los Angeles, frappé par les incendies

Crédit : Patrick T. Fallon / AFP

RTL ÉVÉNEMENT - A Los Angeles, la détresse de ceux qui ont perdu leurs maisons dans les incendies

00:03:38

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En Californie, le bilan provisoire des incendies dévastateurs est d'au moins 10 morts, ce vendredi 10 janvier. À Pacific Palissades, l'un des feux les plus actifs depuis 48 heures sur l'une des collines au nord de Los Angeles, les rues sont aujourd'hui méconnaissables.

Pour pouvoir monter dans le quartier de Pacific Palissades, il faut d'abord longer l’océan : depuis le début de l’incendie, la route est fermée au public. Seule la presse et les autorités peuvent y accéder.

Pour prévenir du danger des incendies en cours, un système d’alarme lance des alertes sur les smartphones, une dizaine en l'espace de quelques heures, ce 9 janvier. Sur place, le paysage est tout simplement apocalyptique : une école élémentaire est brulée, les sièges de la cantine ressemblent à du chewing-gum. Dans des fumeroles, les structures toutes effondrées, et ça brule encore.

Ma maison est détruite, ma voiture est détruite, tout ce que je possède est détruit.

Un habitant de Los Angeles

Les propriétaires de maison n’ont pas le droit de revenir dans leur quartier en voiture. "Ma maison est complètement détruite, raconte un homme croisé sur place. Il n'y a plus rien excepté la cheminée et mon chien s'est enfui quand les pompiers ont défoncé la porte. Ma maison est détruite, ma voiture est détruite, tout ce que je possède est détruit, mais la seule chose qui me préoccupe, c'est de trouver mon chien. Mon chien, un petit spitz blanc, qui ressemble à un husky ! Si quelqu'un dans le monde écoute ce message, la seule chose qui me préoccupe, c'est de retrouver mon chien."

Sous le coup de l’émotion, de la sidération, beaucoup ne comprennent pas l'ampleur des dégâts. Un homme croisé sur son vélo, tremblant, en sueur, nous supplie de l’emmener voir sa maison en haut de la colline. Devant sa maison, il sort ses clés machinalement, mais la porte n’existe plus : seul le cadre tient à un fil.

"J'ai une assurance, raconte-t-il, mais malheureusement, la compagnie d'assurance a annulé une grande partie de notre protection contre les incendies après les feux de forets d'il y a quelques années, ce qui est une véritable escroquerie"

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