L'inquiétude est encore montée d'un cran en Ukraine après l'attaque de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, dans la nuit du jeudi au vendredi 4 mars. Une nuit d'angoisse, qui a poussé de nombreux civils à essayer de trouver des pastilles d'iode.
À Ternopil, une seule pharmacie en a encore en stock. Des dizaines de personnes attendent alors devant cette pharmacie qui porte le numéro 78. "Je suis venue chercher des pastilles d'iode pour me protéger, mais c'est rationné, on ne peut en prendre qu'un petit peu", explique ainsi une habitante de cette ville de l'est de l'Ukraine. "C'est effrayant, tout le monde est terrorisé", ajoute-t-elle.
La menace nucléaire et les radiations constituent l'arme ultime pour ces civils. "Mais vous vous rendez compte ? Vous savez ce que nous avons déjà vécu en Ukraine avec Tchernobyl ? Maintenant, on s'entasse pour récupérer des pastilles d'iode, c'est un enfer", constate une autre femme, la voix pleine d'émotion.
Sur place, les deux journalistes de RTL ont été priés d'arrêter leur reportage au bout de seulement quelques minutes et de quitter la ville. Des civils les ont suivis pour s'en assurer. Le signe, s'il en fallait un autre, d'une guerre qui prend désormais une toute autre dimension.
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