La Biélorussie n'est pas officiellement impliquée dans la guerre en Ukraine, mais Kiev avait indiqué que le pays servait de base pour les troupes russes. Ce samedi 25 mars, Vladimir Poutine a pourtant inscrit un peu plus son voisin dans le conflit, en indiquant qu'il allait y envoyer des "armes nucléaires tactiques".
Ce n'est pas la première fois que le président russe brandi la menace de l'arme nucléaire. En octobre dernier, le chef de l'État russe avait indiqué que les "forces de
dissuasion" s'étaient livrées à un entraînement.
Les armes nucléaires tactiques s'opposent aux armes nucléaires stratégiques, du fait de leur puissance nucléaire. En effet, elles ont une faible puissance, de une à cent kilotonnes. Ces armes tactiques visent la destruction d'un objectif militaire. Elles peuvent être sous forme de bombes, d'obus ou de missiles.
En décembre 2022, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, avait déclaré que le Russie avait déjà envoyé à son pays "des systèmes de missiles S-400, et surtout, le système Iskander". Il regroupe des missiles balistiques pouvant transporter une tête nucléaire.
Et le président biélorusse de préciser que des équipages étaient actuellement formés à "piloter des avions qui transportent ces charges utiles spécifiques". Vladimir Poutine a, de son côté, indiqué que "dix avions sont prêts à utiliser ce type d’arme".
Aussi, la Russie pourrait envoyer des obus appauvris en uranium, en réponse du Royaume-Uni, et à sa vice-ministre de la Défense, qui avait indiqué, lundi 20 mars, que Londres comptait envoyer à Kiev ces mêmes obus.
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