Incursion inédite ce mardi 23 mai dans le conflit ukrainien. La Russie dénonce une intrusion dans sa région frontalière de Belgorod. Le président Poutine a parlé lundi de saboteurs venus d'Ukraine sur son territoire. Une opération surprenante, déjà dans son déroulé.
L'attaque a été menée sur le sol russe par deux sections composées de combattants russes qui ont décidé de se battre aux côtés de l’armée ukrainienne. La légion pour la "Liberté de la Russie" et le corps de volontaires russes sont des opposants à Vladimir Poutine.
Un poste frontière a été incendié, des traces d’explosion des panaches de fumée apparaissent sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux par les habitants de la ville. Un hélicoptère russe aurait été abattu. Ces soldats, disent avoir pris possession du village de Kozinka, ainsi que des bâtiments de Belgorod.
Sur Telegram, un réseau social russe, le leader de cette section, qui se fait appeler Caesar, lourdement armé, revendique, face caméra, visage découvert, l’attaque sur la ville de Belgorod qui se trouve en Russie à 20km de la frontière ukrainienne. "En finir avec la dictature de Vladimir Poutine et pour redonner sa liberté au peuple russe", ce sont ses mots.
À la demande du gouverneur de la région, une réunion d’urgence s’est tenue ce mardi avec les membres des services de renseignements et de l’état-major russe. Le Kremlin déclare qu’une opération militaire "antiterroriste" est en cours pour chasser les soldats qui se sont introduits sur le territoire russe. Kiev de son côté dément être à l’origine de cette opération d’incursion.