C'est un pas supplémentaire vers l'apaisement des relations avec l'Algérie, et pas des moindres. Pour la première fois mardi, Emmanuel Macron, "au nom de la France", a reconnu le meurtre de l'avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel, "torturé et assassiné" par l'armée française durant la guerre d'Algérie. Un assassinat à l'époque maquillé en suicide.
Nous sommes en 1957, en plein conflit, et Ali Boumendjel est ce qu'on appelle un opposant gênant. Au cours de la bataille d'Alger, il est arrêté le 9 février pour son engagement au sein du FLN. Torturé, il meurt en prison le 23 mars. L'homme se serait suicidé en se jetant du sixième étage. Scénario auquel n'ont jamais cru ses proches.
En 2001, dans ses mémoires, le général Aussaresses reconnaît que c'est bien lui qui a ordonné à ses hommes de pousser l'avocat de 37 ans d'une passerelle de cette prison. "C'est moi qui l'ai fait exécuter", avait-il redit sur la chaîne Histoire.
Après ces aveux, Malika Boumendjel, la veuve, a attendu, espéré toute sa vie que la France reconnaisse la responsabilité de son armée. C'est désormais chose faite, mais elle est décédée il y a six mois. Elle avait 101 ans.
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