Alors que les discussions se poursuivent entre Israël et le Hamas ayant pour objectif d'obtenir un cessez-le-feu, Joe Biden a assuré que des "progrès" étaient réalisés, malgré les "lacunes à combler".
"Les États-Unis œuvrent depuis des mois à obtenir un cessez-le-feu à Gaza, à ramener les otages chez eux, à ouvrir la voie à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse tenue à l'issue du sommet de l'Otan. "Il s'agit de questions difficiles, complexes. [...] La tendance est positive et je suis déterminé à conclure cet accord et à mettre un terme à cette guerre, qui devrait cesser maintenant", a-t-il ajouté.
"Avec le recul, il y a beaucoup de choses que j'aurais aimé faire pour convaincre les Israéliens de faire", a par ailleurs reconnu Joe Biden. "Mais au final, nous avons une opportunité maintenant. Il est temps de mettre fin à cette guerre."
Le démocrate a en outre indiqué que son pays, principal soutien militaire d'Israël, n'enverrait pas de bombes de 2.000 livres (907 kg) aux Israéliens. "Elles ne peuvent pas être utilisées à Gaza ou dans toute autre zone peuplée sans provoquer de tragédie humaine et de dégâts", a déclaré le président.
Plus tôt, un responsable américain avait indiqué que les États-Unis allaient relancer la livraison d'une cargaison de bombes de 500 livres (226 kg) à Israël, suspendue en mai face aux inquiétudes de Washington concernant une offensive sur Rafah dans le sud de la bande de Gaza. La livraison avait été suspendue en raison de la présence dans la même cargaison de 1.800 bombes plus lourdes, de 2.000 livres, et de "l'impact qu'elles pourraient avoir dans des environnements urbains denses", avait indiqué à l'époque un haut responsable américain.
Joe Biden a également admis jeudi être "déçu" que le port artificiel américain, destiné au déchargement d'aide humanitaire pour la bande de Gaza assiégée, mais miné par les problèmes depuis sa mise en place, n'ait pas accompli sa mission. "J'espérais que cela aurait plus de succès", a-t-il dit. Cette installation flottante va prochainement être définitivement démantelée, ont annoncé jeudi les Etats-Unis.
"Rien ou presque" ne dissuadera Israël de poursuivre son offensive à Gaza, a déclaré, de son côté, une juge de la Cour suprême d'appel sud-africaine, Nambitha Dambuza, malgré la procédure menée par son pays qui accuse Israël de génocide à Gaza devant la Cour internationale de justice (CIJ).
L'Afrique du Sud a porté en décembre 2023 l'affaire devant la CIJ, alléguant que l'offensive israélienne à Gaza, lancée en représailles de l'attaque du Hamas du 7 octobre, violait la convention de l'ONU de 1948 sur le génocide, une accusation fermement démentie par Israël.
"Le motif de l'État concerné, Israël, est tellement profond qu'ils sont convaincus d'avoir raison et ils savent que rien, ou presque, n'arrivera s'ils continuent à se comporter ainsi", a affirmé Nambitha Dambuza. "Rendre des comptes peut être un choix pour un pays (...) Certains sont plus sensibles à la pression, et peuvent ajuster leur conduite en fonction, d'autres ne le font pas", a-t-elle ajouté.
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