Des scènes tragiques et "inhumaines". C’est ainsi qu’a réagi le ministre grec de la protection civile ce dimanche 16 octobre, après le sauvetage de quatre-vingt-douze réfugiés, principalement des Syriens et des Afghans, retrouvés nus et recouverts de blessures. D’après les autorités grecques, ils auraient été forcés par la Turquie de traverser le fleuve Evros séparant les deux pays.
Le ministre de l’Intérieur grec, Takis Theodorikakos, a accusé la Turquie "d'instrumentaliser l'immigration illégale", mais Ankara a tout de suite démenti toute implication dans les mauvais traitements infligés à ces réfugiés.
Theodorikakos a expliqué lors d’une interview pour une chaîne de télévision privée locale que la plupart des rescapés avaient affirmé que "trois véhicules de l'armée turque les avaient transférés au niveau de l'Evros". Le gouvernement grec a qualifié l’incident de "honte à la civilisation".
Réagissant à l'incident dimanche, l'ONG Mare Liberum a estimé que "dans la région de l'Evros, les crimes contre les droits de l'Homme sont systématiques et commis à une échelle quotidienne de la part de la Turquie et de la Grèce".
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