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Panneau d'affichage portant les portraits des otages israéliens, détenus dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre 2023 par des militants du Hamas, à Jérusalem le 13 mai 2025.
Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP
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Les négociations débutent au Caire (Égypte), pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas. Le mouvement islamiste s'est dit prêt à libérer tous les otages toujours détenus, au nombre de 47, même si l'armée israélienne pense qu'il ne serait qu'une vingtaine à être toujours vivants.
Les familles des otages retiennent ainsi leur souffle, à l'instar d'Itzik Horn, dont les deux fils ont été enlevés. Si l'un a été libéré, l'autre est toujours aux mains du Hamas, présumé vivant. Sur la place des otages, à Tel-Aviv, Itzik porte un t-shirt avec une photo de son fils Eitan, en train de rire. Le slogan "bring him home" est inscrit en lettres rouges sous le cliché. Sa vie a changé depuis les attaques du 7-Octobre : "Là, c’est une exposition photo. Ici ce sont mes fils. Lui c’est Yaïr, il a été libéré en février, et là c’est Eitan.
Eitan, 37 ans, a été enlevé avec son frère dans le kibboutz de Nir Oz, tout proche de la frontière avec Gaza. Le plus âgé des deux a été libéré en février dernier. Les deux hommes ont été séparés devant les caméras du Hamas. Le mouvement islamiste a mis en scène leurs adieux. "Nous sommes sans nouvelles depuis le mois de février dernier et cette vidéo diffusée par le Hamas. Les images montrent un groupe d’otages la veille de leur libération. Eitan et son frère s’enlacent avant de se dire au revoir. Eitan est très amaigri, fatigué et triste. Depuis plus rien. On ne sait pas où il est, c’est insoutenable. Mon monde s’est effondré le 7 octobre", explique le père.
Les mots doivent se transformer en acte
Itzik Horn, père d'un otage toujours détenu par le Hamas
Depuis sa libération, Yaïr, le fils aîné, s'est peu livré et ne donne quasiment aucun détail de leurs conditions de détention. Yaïr ne me confie pas beaucoup de choses, il est renfermé sur lui-même, il ne sort quasiment jamais de la maison. Je sais qu'il y a eu de la torture psychologique, des simulacres d'exécution, de fusillades, on leur ment, on leur fait croire qu’ils vont être libérés très régulièrement. Mes fils se sont soutenus quand ils étaient ensemble, ils s’entraidaient, maintenant c’est fini. Yaïr a même aidé son frère à se cacher dans un tunnel alors qu’il y avait un bombardement.
Le téléphone du père de famille sonne en permanence. Au bout du fil, des proches et des journalistes. Tous veulent savoir comment Itzik vit ce moment, à quelques jours d’une probable libération. Mais le papa reste très prudent : "J’ai l’impression d’être bipolaire. D’un côté je me dis que c’est une avancée importante, mais de l’autre je vois aussi qu’il ne s’agit que de négociations. Le Hamas dit qu’il est disposé à libérer les otages. Mais va-t-il le faire alors que les otages sont sa dernière carte ? Tant que je ne vois pas Eitan et les autres otages chez eux à la maison, je n’y crois pas. Ce ne sont que des mots. Les mots doivent se transformer en acte."
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