L'Australie va reconnaître l'État de Palestine, à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre. Les trois quarts des États membres de l'ONU reconnaissent l'État de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza : notamment la France, le Canada, ou encore l'Espagne. Le Royaume-Uni a aussi ce projet, sauf si Israël prend certains engagements.
Fin juillet 2025, l'Australie et 14 autres pays occidentaux avaient "invité" la communauté internationale à reconnaître un État de Palestine. Anthony Albanese, le Premier ministre australien, dit avoir reçu des garanties de la part de l'Autorité palestinienne, afin qu'"aucune place (ne soit donnée) aux terroristes du Hamas dans tout futur État palestinien".
La plupart des pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord, de la quasi-totalité des pays d'Océanie, du Japon ou encore de la Corée du Sud, ainsi que d'une poignée de pays en Afrique et en Amérique latine, ne reconnaissent pas l'État de Palestine.
Le 15 novembre 1988, lors de la première Intifada (soulèvement palestinien contre l'occupation israélienne), Yasser Arafat, dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), autoproclame "l'établissement de l'État de Palestine" avec Jérusalem pour capitale, à la tribune du Conseil national palestinien (CNP) qui tient lieu de Parlement en exil.
L'Algérie devient, quelques minutes plus tard, le premier pays à reconnaître le nouvel État. "La joie palestinienne, le refus israélien et l'attentisme des arabes israéliens ont marqué la première journée de l'"'État palestinien", relatait, depuis Jérusalem, l'AFP il y a plus de 36 ans. Une semaine après, quelque 40 pays, dont la Chine, l'Inde, la Turquie et presque tous les pays arabes, font comme l'Algérie.
Plus de 20 ans plus tard, en 2010 et 2011 principalement, suivent de nouveaux pays, dont la plupart des pays d'Amérique latine, qui marquent ainsi leur distance sur la scène internationale avec les États-Unis, alliés d'Israël.
Sous la présidence de Mahmoud Abbas, successeur d'Arafat, l'Autorité palestinienne, instituée par les accords d'Oslo (1993) sur l'autonomie palestinienne, lance une offensive diplomatique au niveau des institutions internationales. L'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) ouvre la voie en admettant, en octobre 2011, l'État de Palestine comme membre à part entière, au grand dam d'Israël et des États-Unis.
L'État de Palestine devient, en novembre 2012, État observateur aux Nations unies. Forts de ce statut, les Palestiniens rejoignent ainsi en 2015 la Cour pénale internationale (CPI), ce qui permet l'ouverture d'enquêtes sur des opérations militaires israéliennes dans les territoires palestiniens. Les États-Unis et Israël dénoncent cette décision.
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