Le ministre de la Défense israélien appelle les habitants de Gaza à "agir pour chasser le Hamas et rendre tous les otages". Selon les médias arabes, l'armée israélienne voudrait occuper 25% de la bande de Gaza. La ville de Rafah, au sud, est soumise à un ordre d'évacuation.
"On voit tellement d'intensification des bombardements dans cette zone-là, Rafah, Khan Younès. C'est la peur et la panique chez les gens depuis ce matin et surtout que rien n'est clair", raconte Rami Abou Jamous, journaliste palestinien à Gaza.
Ce mercredi 2 avril dans la matinée, des frappes ont aussi touché le nord de l'enclave. Les témoins sur place parlent d'une frappe sur une clinique de l'ONU où de nombreuses personnes étaient réfugiées. En plus de cette extension des combats, la famine menace à nouveau. Cela fait un mois aujourd'hui que plus aucun camion d'aide humanitaire n'est entré dans l'enclave palestinienne. Israël impose un blocus total.
"Au niveau humanitaire, c'est la catastrophe. Il n'y a plus que des boîtes de conserve. Un peu d'eau pour le moment. On ne sait pas combien de temps ça va durer. Et tout ce qui est fioul, malheureusement, il n'y a plus rien aussi. Donc ça a paralysé toute la vie dans la bande de Gaza", déplore Rami Abou Jamous au micro de RTL.
Les ONG tirent la sonnette d'alarme. Le programme alimentaire mondial a dû fermer les 25 boulangeries qu'elles opéraient faute de fioul et de farine. Il indique également qu'il aura distribué ses tous derniers colis de nourriture d'ici deux jours.
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