Gaza : Benjamin Netanyahu accuse Emmanuel Macron de "relayer la propagande ignoble" du Hamas

Après les propos d'Emmanuel Macron, ce mardi 13 mai, qualifiant de "honte" l'action du gouvernement israélien à Gaza, Benjamin Netanyahu a accusé Emmanuel Macron de se ranger du côté du Hamas.

Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu à Paris le 5 juin 2018.

Crédit : Christophe Petit Tesson / POOL / AFP

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Benjamin Netanyahu a accusé, ce mercredi 14 mai, Emmanuel Macron de se ranger du côté d'une "organisation terroriste" après les critiques du président français sur la ligne suivie par le Premier ministre israélien dans la bande de Gaza.

"Macron a de nouveau choisi de se ranger du côté d'une organisation terroriste islamiste meurtrière et d'en relayer la propagande ignoble qui accuse Israël de crimes rituels", a déclaré le Premier ministre israélien dans un communiqué.

Lors d'un entretien télévisé, ce mardi 13 mai sur TF1, le président français a estimé que "ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu (à Gaza) est inacceptable" et "une honte". Après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris le 18 mars dernier son offensive militaire dans la bande de Gaza avec l'objectif déclaré de contraindre le Hamas à libérer tous les otages qui y sont encore retenus depuis l'attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.

Plus d'aide humanitaire, un projet de conquête de Gaza

Israël bloque aussi depuis le 2 mars l'entrée de toute aide humanitaire dans Gaza, où elle est vitale pour les 2,4 millions d'habitants. "Au lieu de soutenir le camp démocratique occidental qui combat les organisations terroristes islamistes et appelle à la libération des otages, Macron exige une fois de plus qu'Israël se rende et récompense le terrorisme", a ajouté Benjamin Netanyahu.

Lors d'un discours devant des soldats réservistes ce lundi, le Premier ministre israélien a déclaré que "dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l'opération et vaincre le Hamas".

Il a ajouté que ses services s'employaient à trouver des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, se disant convaincu que "plus de 50%" partiraient, et "même bien davantage". Le 5 mai, Israël avait annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la "conquête" de Gaza et nécessitant le déplacement interne de "la plupart" des 2,4 millions d'habitants.

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