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Français détenus en Iran : "Il est mal, il est au bout", déplore sur RTL la sœur de Benjamin Brière
Près de 2 ans et demi après l'incarcération en Iran de son frère, Blandine Brière, la sœur de Benjamin Brière s'exprime ce jeudi 22 décembre sur RTL. La jeune femme a écrit à Emmanuel Macron, afin de faire part du désespoir qui l'anime et frappe le Français de 37 ans.
Blandine Brière, le 25 janvier 2022.
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
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Face à la répression du régime iranien, de plus en plus brutale après trois mois de manifestations, l'inquiétude des proches des Français détenus en Iran se fait sentir. Sept individus sont actuellement emprisonnés sur place, dont le voyageur et blogueur Benjamin Brière, le frère de Blandine Brière, invitée de RTL ce jeudi 22 décembre.
La jeune femme vient d'écrire à Emmanuel Macron afin d'alerter le Président sur la situation dans laquelle se trouve son frère de 37 ans, condamné à 8 ans de prison et détenu depuis 2 ans et demi pour "espionnage" et "propagande" contre le régime. Blandine Brière assure parler à son frère "à peu près toutes les 3 semaines", selon "le bon vouloir des gardes sur place", explique-t-elle.
"Bercé par la télé", Benjamin Brière n'aurait rien manqué des dernières actualités, et serait conscient des tensions qui règnent dans le pays depuis plusieurs mois, précise sa sœur.
Le gouvernement "fait tout ce qu'il peut"
Bien que le trentenaire s'efforce de tenir bon, Blandine Brière indique qu'il va mal et est "à bout", faute de voire sa situation s'améliorer après plus de 2 ans derrière les barreaux. "Ça fait deux ans et demi qu'on n'a pas d'espoir, pas d'élément auquel s'accrocher", déplore-t-elle, soulignant que son frère va passer un troisième Noël en prison.
En conséquence, Blandine Brière, aidée par le comité de soutien d'une autre détenue française, a tenté de contacter le chef de l'État dans un courrier en début de semaine. Elle demande notamment à la France de "reconsidérer sa stratégie de négociation" de libération des Français détenus en Iran.
Elle précise cependant être consciente que le gouvernement "fait tout ce qu'[il peut]" et souhaite simplement faire part de la détresse des détenus et de leurs proches. Et d'envisager de "mener le combat au niveau européen", parmi "d'autres solutions", dont elle aimerait éventuellement discuter avec le Président et la Première ministre.
