"Êtes-vous stupide ?" : Donald Trump à nouveau épinglé pour des injures envers une journaliste

Les insultes et propos agressifs du président américain à l'égard des femmes journalistes deviennent récurrents outre-Atlantique. Déjà épinglé pour des remarques sexistes à l'égard de femmes travaillant dans les médias ces dernières semaines, Donald Trump s'est à nouveau emporté ce jeudi 27 novembre. "Êtes-vous stupide ? Êtes-vous une personne stupide ?", a demandé, le 27 novembre, le locataire de la Maison Blanche à une journaliste qui l'interrogeait dans sa résidence en Floride sur le contrôle des Afghans émigrés aux États-Unis. 

Cet échange s'est déroulé peu après l'attaque armée contre deux militaires de la Garde nationale à Washington, qui a entraîné la mort de l'une des victimes, tandis que l'autre est dans un "état très grave". La reporter demandait au président américain pourquoi il blâmait son prédécesseur Joe Biden, alors que certains membres de sa propre administration avaient affirmé que les Afghans réinstallés avaient été soigneusement contrôlés. 

"Parce qu'ils les ont laissés entrer", a rétorqué l'homme d'affaires, brandissant une photo d'un avion militaire américain rempli de personnes fuyant Kaboul, alors que les autorités talibanes reprenaient le pouvoir. 

Ces réfugiés sont venus "avec des milliers d'autres personnes qui ne devraient pas être ici, et vous posez juste des questions parce que vous êtes une personne stupide", a déclaré Donald Trump.  

"Truie", "personne horrible"

Les insultes et propos agressifs sont récurrents chez Donald Trump, mais le dirigeant américain semble réserver une ire particulière aux journalistes, et parmi eux, aux femmes. 

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Mercredi, le président s'était emporté contre un article du New York Times qui mettait en avant son âge et les signes croissants de fatigue, qualifiant l'auteure de "journaliste de seconde zone qui est laide (...)". Plus tôt ce mois-ci, il avait traité une journaliste de "truie" et une autre de "personne horrible".

Sollicité par l'AFP, un responsable de la Maison-Blanche avait justifié l'usage de ce terme animalier en affirmant que "la journaliste s'est conduite d'une manière qui n'était pas convenable ni professionnelle par rapport à ses collègues dans l'avion. Quand on cherche la bagarre, on la trouve".