Une voiture Tesla, qui roulait en mode semi-autonome aux États-Unis, a percuté une voiture de police en stationnement mardi 29 mai. L'accident n'a fait aucune victime, mais survient dans un contexte compliqué pour Tesla alors que son logiciel Autopilot fait déjà l'objet d'une enquête.
"Le policier n'était pas dans le véhicule au moment de l'accident et le conducteur de la voiture Tesla n'a subi que de légères blessures", a précisé la police de Laguna Beach (Californie) sur Twitter.
Le logiciel Autopilot, qui fonctionnait lors de l'accident, n'est qu'un système d'aide à la conduite qui ne rend pas le véhicule autonome, indique Tesla. "Lorsque les conducteurs utilisent Autopilot, (le système) leur rappelle en permanence qu'il est de leur responsabilité de laisser leurs mains sur le volant et de garder le contrôle du véhicule à tout moment", a expliqué l'entreprise à l'AFP. Autopilot est plutôt prévu pour fonctionner sur l'autoroute avec une séparation centrale.
En mars, une autre Tesla équipée d'Autopilot avait fait un mort. Le régulateur des transports américain (NTSB) a ouvert une enquête, mais Elon Musk, propriétaire de Tesla, a décidé d'arrêter d'y participer après de vifs échanges avec le NTSB.
Une enquête est également en cours sur un autre accident impliquant une Tesla en Floride, mais le logiciel Autopilot n'est dans ce cas pas en cause. Deux personnes étaient mortes dans l'embrasement de la batterie du véhicule.
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