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Donald Trump inaugure "l'Alcatraz des alligators"
Crédit : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
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Évaporés dans la nature. Selon le Miami Herald, les noms de près de 1.200 détenus du centre de rétention pour migrants surnommé "Alligator Alcatraz" ont disparu de la base de données en ligne de la police américaine de l’immigration (ICE). Ces personnes étaient détenues depuis le mois de juillet, date d’ouverture de la prison en Floride, inaugurée par Donald Trump.
Selon le journal local, il est possible que certains d’entre eux se trouvent encore sur le site. Contrairement à la plupart des centres de détention pour migrants, "Alligator Alcatraz" est géré par l’État de Floride et ses détenus n’apparaissent souvent pas dans la base de données fédérale. L’État ne dispose pas non plus d’un système permettant de rechercher les personnes détenues sur place.
La disparition des données ne concerne toutefois pas tous les détenus : la population du centre avait considérablement diminué fin août, tombant en dessous de 400 personnes, après qu’une décision de justice du 21 août avait ordonné son démantèlement. Une cour d’appel avait néanmoins annulé cette décision, permettant au centre de reprendre ses activités.
Depuis, certains détenus restent introuvables dans la base de données de l’ICE. Ils pourraient avoir été expulsés, même si les données internes obtenues par le Herald montrent que la majorité n’avaient pas reçu d’ordre définitif d’expulsion avant leur entrée dans l’établissement. Selon le journal, certains détenus choisissent parfois délibérément cette solution pour échapper aux conditions de détention du centre, qui incluent l’enfermement dans des cages grillagées dans des tentes, avec une protection minimale contre les intempéries.
L’ouverture de ce centre de détention, installé au milieu d’un marécage infesté d’alligators, de crocodiles et de pythons, ou la température extérieure ressentie avoisine les 36°C,avait été fortement critiquée, notamment par les détracteurs de la politique migratoire de Donald Trump, dénonçant des conditions de détention "inhumaines".
Comme le rapporte France 24, Amnesty International avait notamment pointé un "accès insuffisant à l’eau potable et aux produits d’hygiène, un manque de soins médicaux adéquats, des entretiens trop rares avec les avocats et un accès limité aux informations juridiques, compromettant la capacité des détenus à contester leur détention, ainsi que des atteintes psychologiques" liées à l’isolement du site.
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