Twitter continue à faire le
ménage. Après avoir supprimé 70.000 comptes liés à la mouvance complotiste
QAnon, le réseau social a appliqué des sanctions contre une élue américaine
d'ultra-droite républicaine, connue pour ses affinités avec QAnon. Le compte de
Marjorie Taylor Greene, députée de Géorgie, a ainsi été suspendu 12 heures
dimanche 17 janvier pour avoir enfreint aux règles d'intégrité du discours sur Twitter.
Marjorie Taylor Greene avait
tweeté plus tôt dans la journée sur les élections sénatoriales de Géorgie, assurant
qu'il y avait fraude. Les messages de la députée avaient ensuite été frappés
d'une mention spéciale par Twitter indiquant que "cette affirmation qu'il
y a eu fraude électorale est contestée. On ne peut pas répondre à ce Tweet ni
le retweeter à cause du risque de violence".
Dimanche après-midi, Twitter a donc
décidé de bannir la députée pour 12 heures. Le même avertissement qu'avait reçu Donald Trump lui-même avant d'être exclu définitivement après les violences
survenues au Capitole le 6 janvier dernier.
Marjorie Taylor Greene a riposté
par voie de communiqué : "Quelques jours après que le cartel de la Silicon Valley a lancé une attaque multi-front pour museler la liberté d'expression en
Amérique en 'déplateformant' le président Donald Trump et en purgeant nombre de
comptes conservateurs, Twitter a décidé de suspendre mon compte personnel sans
explication.'
"Cette mainmise
monopolistique que quelques grands de la tech exercent sur le discours
politique américain est hors de contrôle", a-t-elle ajouté.
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