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États-Unis : trois jeunes Palestiniens blessés par balle

L'une des victimes souffre de blessures sérieuses, quand les deux autres se trouvent dans un état stable. Le suspect n'a pas été appréhendé pour le moment.

Une voiture de police américaine (illustration).
Crédit : MIKE STONE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Sarah Boumghar & AFP
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Ils ont reçu au moins quatre balles. Trois jeunes Palestiniens ont été blessés par des tirs d'arme à feu ce samedi 25 novembre au soir dans le Vermont, aux États-Unis, a annoncé la police locale. Le suspect n'a, pour le moment, pas été identifié. 

Âgées de 20 ans, les victimes se promenaient dans la ville de Burlington,  à 70 km de la frontière canadienne, où elles étaient venues passer les fêtes de Thanksgiving, "quand elles se sont retrouvés face à un homme blanc armé d'un pistolet" qui "sans leur parler, a tiré au moins quatre balles avant de s'enfuir, a priori à pied", ont indiqué les forces de l'ordre.

Deux des victimes sont dans un "état stable" tandis que la troisième "souffre de blessures plus sérieuses", selon un communiqué transmis à l'AFP.

"A l'heure actuelle, il n'y a pas d'informations supplémentaires suggérant le mobile du suspect, telles que des déclarations ou des remarques", a précisé la police. "Dans ce moment chargé, personne ne peut regarder cet acte sans suspecter que cela soit un crime motivé par la haine", affirme le chef de la police, Jon Murad. Deux des victimes portaient le traditionnel keffieh palestinien au moment de l'agression.

"La haine n'a pas de place ici"

"Nous sommes dévastés par cette nouvelle terrifiante que nos enfants aient été ciblés et se soient fait tirer dessus", ont réagi les familles des victimes dans un communiqué. "Nous demandons aux forces de l'ordre de mener une enquête rigoureuse, et notamment de traiter l'agression comme une agression motivée par la haine",  ont-elles ajouté.

"La haine n'a pas de place ici", a fustigé dimanche le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, en réaction à cette nouvelle "choquante et profondément décevante". S'il a été informé des faits, le président des États-Unis, Joe Biden, n'a, quant à lui, pas réagi pour l'heure. 

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