Aux États-Unis, une mère et sa fille sont poursuivies pour avortement illégal. Cela se passe dans le Nebraska. Pour enquêter, la police a obtenu des messages échangés sur Facebook. Ce genre de méthode pourrait bien se multiplier depuis la décision de la Cour suprême de sortir le droit à l'avortement de la Constitution.
Dans un premier temps, la police enquête sur une disparition de corps. Celui d'un fœtus. Céleste, 17 ans, déclare avoir fait une fausse couche. Sa mère l'aurait aidée à enterrer le bébé, qu'elle dit mort-né. Pendant l'interrogatoire pour retrouver une date, l'adolescente fait défiler Messenger, la messagerie de Facebook. La police y voit alors une source d'information et obtient un mandat auprès de Facebook. Dans l'un des messages, la mère dit qu'elle a obtenu des pilules abortives.
L'affaire met en lumière le problème de la confidentialité numérique. Les forces de l'ordre pourrait multiplier les mandats pour obtenir des localisations, l'historique des recherches, des appels et prouver ainsi un avortement illégal. De son côté, Facebook affirme que rien dans le mandat ne mentionnait un cas d'avortement mais une affaire de dissimulation de corps. Sur Twitter, plusieurs associations LGBT demandent la fermeture de Facebook à la suite de cette affaire.
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