États-Unis : le pays voit surgir une "pandémie des non-vaccinés"

Les autorités sanitaires américaines ont lancé un appel à la vaccination contre le Covid-19, vendredi 16 juillet, car l'épidémie est repartie à la hausse dans les régions les moins vaccinées.

Photo d’une fiole de vaccin contre le Covid-19. (Illustration)

Crédit : JOSEPH PREZIOSO / AFP

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Les autorités sanitaires américaines ont lancé un appel à la vaccination contre le Covid-19, vendredi 16 juillet. L'épidémie est en effet reparti à la hausse dans les régions des États-Unis les moins vaccinées. Lors d'une conférence de presse, Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) a alerté : "Le message qui nous parvient est clair : on commence à assister à une pandémie des non-vaccinés".

Au cours des sept derniers jours, les États-Unis ont recensé quotidiennement, 23.300 nouveaux cas en moyenne. Une hausse de 70% par rapport à la semaine précédente avec 2.790 hospitalisations (+36%) et 211 morts (+26%). Selon Jeff Zients, le coordinateur de la réponse à la pandémie à la Maison Blanche, "les personnes non-vaccinées représentent quasiment l'intégralité des hospitalisations et des décès".

La campagne de vaccination a beaucoup ralenti aux États-Unis

Cette recrudescence de l'épidémie est liée à la propagation du variant Delta, qui représente désormais plus de 80% des nouveaux cas, selon le site spécialisé cov-spectrum. Selon une étude récente publiée par la revue scientifique Virological, ce variant, initialement détecté en Inde, se développe plus vite dans l'organisme que les précédentes formes de la maladie, ce qui rend les personnes contaminées plus contagieuses.

Ces dernières semaines, la campagne de vaccination a beaucoup ralenti aux États-Unis. L'objectif de 70% des adultes ayant reçu au moins une dose du vaccin au 4 juillet, fixé par Joe Biden, n'a pas été atteint. Dix jours après, ce taux plafonne à 67,9%. Dans le Missouri, l'Arkansas ou la Louisiane, États où les conservateurs hostiles aux vaccins sont majoritaires, les taux de vaccination sont très bas et ils sont actuellement les plus concernés par le rebond de l'épidémie. Selon les autorités sanitaires, 80% des personnes de plus de 65 ans sont vaccinées, ce qui devrait limiter les cas les plus graves de la maladie et donc les décès.

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