Depuis le 22 décembre dernier, les États-Unis sont paralysés. Le bras de fer entre Donald Trump et le Congrès, qui a conduit au "shutdown", porte sur l'une de ses promesses de campagne : le mur à la frontière avec le Mexique.
Samedi 19 janvier, le président américain a pourtant fait un compromis. Si l'opposition lui donne le feu vert, Donald Trump souhaite proposer un statut temporaire à des immigrants en échange du financement du mur frontalier, qui ne cesse de diviser le pays.
Si Donald Trump n'est pas habitué à faire des compromis, pas sûr cependant que ce geste soit suffisant pour débloquer la situation. "C'est un geste plus cosmétique que réel", explique Dominique Moïsi, géopolitologue spécialiste des États-Unis. Il poursuit : "Les démocrates à la chambre des représentants ont déjà dit qu'ils n'allaient pas changer leur position".
Ce "shutdown" symbolise parfaitement les difficultés actuelles du président américain, alors qu'à mi-mandat, sa cote de popularité est en forte baisse. "Il y a un vrai partage du pouvoir sur ces questions budgétaires essentielles entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, rappelle Dominique Moïsi. On est dans un pays très différent de la France sur le plan constitutionnel".
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