Donald Trump : pourquoi l'entrée de réfugiés sur le territoire américain est suspendue

Les réfugiés qui avaient été autorisés à se rendre aux États-Unis ont vu leur voyage annulé par l’administration Trump.

Donald Trump, nouveau président américain, à la Maison Blanche.

Crédit : Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

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L'administration Trump a suspendu jusqu'à nouvel ordre toute arrivée aux États-Unis de réfugiés ayant demandé l'asile, y compris ceux qui l'ont déjà obtenu. Cette décision concerne des milliers de personnes à travers le monde et entre dans le cadre des décisions agressives contre l'immigration prises par Donald Trump au premier jour de son second mandat.

Le décret, signé lundi 20 janvier, ordonne la suspension de l'entrée de réfugiés sur le territoire américain, à compter du 27 janvier et pour une période d'au moins 90 jours. "Tous les voyages de réfugiés vers les États-Unis prévus précédemment sont annulés", dit un courriel du département d'État publié mardi 21 janvier, et "aucune réservation de voyage ne sera faite", ajoute la note. Le traitement des dossiers est également suspendu.

L'État américain demande aussi à l'Organisation internationale des migrations de l'ONU de ne pas déplacer les réfugiés vers des centres de transit. Les réfugiés déjà installés aux Etats-Unis continueront toutefois à bénéficier des services prévus.

Les réfugiés climatiques concernés

Par ailleurs, le président Trump a pris, dès le premier jour de sa prise de fonctions, une rafale de décrets allant de la proclamation de l'état d'urgence à la frontière mexicaine à la remise en cause du droit du sol. "Au cours des quatre dernières années, les États-Unis ont été inondés de flux migratoires records, notamment dans le cadre du programme américain d'admission des réfugiés (USRAP)", a écrit le président Trump dans son décret, soulignant que les États-Unis "n'ont pas la capacité d'absorber un grand nombre de migrants, et en particulier de réfugiés, dans leurs communautés".

Cela concerne des milliers de personnes à travers le monde dont certaines avaient déjà leurs billets d'avion en poche et qui ont enduré un long processus d'admission. Dans le même décret, le président républicain a révoqué un décret de son prédecesseur Joe Biden concernant l'admission de réfugiés dits climatiques.

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