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"Est-ce que nous sommes encore vivantes ?" : l'ombre du calvaire des otages israéliens à Gaza se dessine peu à peu

Après la libération de quatre otages israéliennes, les détails de leur captivité à Gaza émergent, révélant des conditions inhumaines et un calvaire indicible.

Quatre otages israéliennes libérées le 25 janvier 2025

Crédit : John Wessels / AFP

LE MONDE EN MARCHE - Le récit glaçant de la détention des otages israéliennes

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William Galibert - édité par Eléonore Aparicio

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Après la libération des premières otages israéliennes, leurs conditions de détention se dévoilent, notamment celle de ces quatre otages libérés ce week-end, quatre soldats enlevés le 7 octobre 2023 qui ne révèlent pas tout. L'armée et le Tzahal leur interdisent de le faire, mais leur calvaire se dessine tout de même. 

Celui de Naama Levy par exemple, retenue longtemps seule dans un tunnel non éclairé, où elle avait parfois du mal, ne serait-ce qu'à respirer, tant l'air dans ce tunnel était rare, explique-t-elle dans le journal Times of Israel. Quand elle est sortie enfin de l'obscurité pour retrouver les trois autres soldats, à la frontière de la folie, elle leur demande : "Mais est-ce que nous sommes encore vivantes ?".

Ces quatre femmes n'avaient pas le droit de se tenir la main pour se consoler ou se donner du courage. Pas le droit de pleurer non plus sous peine de réprimande. Souvent privées de nourriture, mais obligées de cuisiner ou de récurer les toilettes des terroristes du Hamas. On apprend également qu'elles ont bougé d'une planque à l'autre, déguisées en palestiniennes par leurs ravisseurs. Elles ont un temps été cachées dans un appartement au sein d'une famille de Gaza et qu'elles ont d'ailleurs appris l'arabe au cours de leur détention.

Une forme de pudeur autour des otages

Comme l'écrivait ce week-end l'envoyé spécial du journal Le Parisien à Tel Aviv, la société israélienne sait qu'il faudra tôt ou tard affronter le récit de ses anciens otages. Mais pour l'heure, une forme de pudeur règne. Parce que oui, ce qu'on ne sait pas encore est probablement pire que tout ce que l'on sait déjà. On lit encore dans Le Parisien, en novembre 2023, le Hamas avait libéré des dizaines d'otages dans le cadre d'un premier cessez-le-feu. Leurs témoignages depuis ont traumatisé le pays.
 
Amit, 40 ans, a été violé, une arme braquée sur elle. Des hommes l'ont bâillonnée, attachée et tabassée pendant des jours. Il y a aussi cette maman qui a récupéré son fils Eitan, otage à l'âge de 12 ans. Elle le retrouve parfois seul, debout dans une pièce, le regard dans le vide. Eitan a aujourd'hui 13 ans et il a commencé à perdre ses cheveux. 

À écouter aussi

Ses anciens otages ne sont bien sûr jamais laissés seuls, jamais livrés à eux-mêmes. Romi Gonen, Emily Damari, Doron Steinbrecher, libérés il y a maintenant huit jours, viennent de passer une semaine à l'hôpital. Elles viennent tout juste d'en sortir, pour trouver refuge dans un complexe hôtelier près d'un grand parc national israélien, où elles vont maintenant passer du temps avec leurs familles.

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