Le suspense a pris fin ce lundi matin 29 avril en Espagne, où Pedro Sanchez, le chef du gouvernement, a annoncé qu'il reste au pouvoir. Le Premier ministre espagnol avait pourtant fait savoir la semaine dernière qu'il envisageait de démissionner, pour "protéger (sa) famille". Un tribunal de Madrid a ouvert une enquête contre son épouse pour des soupçons de trafic d'influence et de corruption. Cette dernière est soupçonnée d'avoir favorisé des entreprises dans des attributions de fonds publics. L'affaire a été révélée par la presse de droite et portée au tribunal par un collectif d'extrême-droite.
Pedro Sanchez estime qu'il s'agit là de preuves d'un "harcèlement politique", et s'était muré dans le silence depuis mercredi dernier, pour décider s'il devait poursuivre ou non sa mission à la tête du pays. Sous le choc, les militants socialistes se sont rassemblés par milliers ce week-end, à Madrid, pour soutenir leur leader. Une mobilisation déterminante, selon le chef du gouvernement : "Grâce à cette mobilisation sociale, qui a eu une influence décisive sur ma réflexion, (...) j'ai décidé de continuer, avec plus de force s'il le faut", a-t-il déclaré dans la matinée, lundi 29 avril.
Le leader socialiste a toutefois indiqué, entre les lignes, qu'il fallait agir pour faire cesser les campagnes de harcèlement politique, et que l'Espagne devait devenir un exemple en la matière. L'opposition dénonce, elle, un coup politique, pour remobiliser l'électorat à deux semaines d'élections décisives en Catalogne.
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