L'élection américaine est très serrée. D'après la moyenne des sondages nationaux, Kamala Harris dépasse de deux points seulement Donald Trump. Autant dire que rien n'est fait. Et dans l'entourage de la candidate démocrate, l'inquiétude perce. Les journaux s'en font l'écho.
On lui reproche son manque de présence médiatique, qu'elle laisse trop d'espace à l'ex-président des États-Unis. Bref qu'elle ne prend pas assez de risques dans une campagne menée à un train de sénateur alors que l'issue est incertaine. Car meeting après meeting, et malgré sa condamnation récente au pénal, Donald Trump peint un tableau de plus en plus sombre d'une Amérique ravagée selon lui par les migrants, une inflation galopante et une bien-pensance dévastatrice.
Après son débat remporté il y a un mois face à l'ancien président républicain, on croyait qu'une dynamique Harris avait été enclenchée. En fait, les critiques ont redoublé sur son incapacité à avoir un discours à elle et son manque de profondeur sur beaucoup de dossiers.
La candidate démocrate mène une campagne centriste à destination des modérés. Elle a réussi à débaucher la fille de l'ancien vice-président Dick Cheney. Avec l'espoir que cette prise de guerre pourra convaincre les rares électeurs encore indécis, mais c'est loin d'être gagné.
Une grève des dockers a rappelé que la situation économique restait fragile alors que le coût de la vie est au premier plan des préoccupations des Américains. Et puis il y a surtout sa difficulté à s'écarter de l'héritage de Joe Biden, en politique intérieure comme dans les relations avec le reste du monde.
Kamala Harris a d'ailleurs commis une bourde lors d'une émission télévisée en étant incapable de trouver une décision à redire au bilan de Joe Biden.
Pour relancer sa campagne, les démocrates ont sorti de leur chapeau un joker nommé Barack Obama. Le très charismatique ancien président était jeudi 10 octobre en campagne en Pennsylvanie, un État très disputé. Car le premier président noir des États-Unis este très populaire.
Il va mouiller sa chemise en se rendant sur le terrain dans plusieurs États clefs d'ici au 5 novembre. L'équipe de campagne de Kamala Harris laisse d'ailleurs entendre qu'un autre joker devrait les rejoindre en la personne de Bill Clinton.
Signe que la partie est encore loin d'être gagnée pour Kamala Harris dont on peut se demander si elle pourra passer la vitesse supérieure dans la dernière ligne droite.
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