Donald Trump a relativisé, dimanche 6 avril, la panique boursière provoquée par ses nouveaux droits de douane. Il la compare à "un traitement" nécessaire destiné à "soigner" les maux de l'économie américaine.
À bord de l'avion présidentiel Air Force One, le Républicain était interrogé par les journalistes sur le dévissage des marchés financiers depuis qu'il a annoncé, mercredi, des droits de douane d'au moins 10% sur toutes les importations américaines. Ce lundi 7 avril, les indices boursiers s'orientent vers une nouvelle chute.
Donald Trump a assuré que son pays était "beaucoup plus fort" depuis l'annonce de ces mesures et estimé que la chute des marchés n'était pas une volonté délibérée de sa part. "Mais je veux résoudre le déficit que nous avons avec la Chine, avec l'Union européenne et d'autres pays", a-t-il justifié.
Le président américain a indiqué avoir discuté pendant le week-end "avec beaucoup d'Européens, d'Asiatiques, au monde entier" et affirme que ces derniers "veulent tous désespérément parvenir à un accord".
Interrogé sur la possibilité de négocier une zone sans droits de douane avec l'Europe, comme l'a suggéré son conseiller Elon Musk, Donald Trump a répété que "l'Europe a fait une fortune sur notre dos (et) nous a traité très mal". "Il viennent à la table (de négociations). Ils veulent discuter, mais il n'y aura pas de discussion tant qu'ils ne nous donneront pas beaucoup d'argent sur une base annuelle", a-t-il martelé.
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