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Donald Trump : pourquoi la sentence de son procès dans l'affaire Stormy Daniels a été repoussée en septembre

Fin mai, l'ex-président américain a été reconnu coupable au pénal dans l’affaire “Stormy Daniels” et sa peine devait être prononcée le 11 juillet. Mais la décision de la Cour suprême sur l’immunité présidentielle vient bousculer les choses.

Donald Trump au tribunal le 29 mai 2024.
Crédit : Doug Mills / POOL / AFP
Damien Renoulet & AFP
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La sentence du procès pénal de Donald Trump pour paiements dissimulés à une star du X, Stormy Daniels, prévue dans neuf jours, a été reportée, mardi 2 juillet, au 18 septembre. Il s'agit là du premier effe de la décision de la Cour suprême des États-Unis qui a étendu, la veille, l'immunité de l'ancien président américain. 

"La date de sentence du 11 juillet est donc annulée" et "ajournée au 18 septembre si cela est toujours nécessaire", soit environ six semaines avant la date de l'élection présidentielle, le 5 novembre, a écrit le magistrat de New York, Juan Merchan, dans une décision notifiée aux parties et rendue publique mardi.

Celle-ci allège considérablement, dans l'immédiat, le calendrier judiciaire du candidat à la Maison Blanche. Car la peine, qui peut aller jusqu'à quatre ans de prison, devait initialement être prononcée à quatre jours de la convention républicaine - elle se tient du 15 au 18 juillet à Milwaukee (Wisconsin) - durant laquelle Donald Trump doit être investi officiellement candidat à la présidentielle.

Une "totale exonération" pour Trump

Le juge Merchan, qui a présidé en avril et mai le procès de Donald Trump, le premier au pénal pour un ancien président des États-Unis, a pris sa décision quelques heures après que le parquet de Manhattan s'est dit ouvert à un report. 

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Lundi, dans la foulée de la décision de la Cour suprême, ses avocats avaient écrit au juge Merchan pour demander l'annulation du verdict historique prononcé le 30 mai par un jury à l'unanimité : l'ancien président avait alors été reconnu coupable de trente-quatre délits de falsifications comptables pour cacher aux électeurs le paiement de 130.000 dollars (120.000 euros) à la star de films X Stormy Daniels, à la fin de la campagne présidentielle de 2016.

Sur son réseau Truth Social, le milliardaire républicain a immédiatement réagi en assurant en lettres capitales qu'il s'agit d'une "TOTALE EXONÉRATION", alors que le magistrat ne s'est absolument pas prononcé sur le fond de la demande.

Un scénario sans précédent

La défense avait déjà invoqué en vain son immunité pour faire capoter une partie du dossier. Mais pour les avocats, la décision rendue la veille par la Cour suprême à majorité conservatrice, selon laquelle le président des États-Unis "a droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels", rebat les cartes.

"Au cours du procès et de ses réquisitions, le parquet avait mis l'accent de manière très préjudiciable sur des preuves découlant d'actes officiels comme des témoignages sur des événements survenus dans le bureau Ovale (...) des publications sur les réseaux sociaux (sur les comptes de Donald Trump en tant que président) et des relevés d'appels téléphoniques impliquant Donald Trump alors qu'il était en fonction en 2017", font-ils valoir dans un document préparatoire à leur recours, rendu public mardi. Le parquet de Manhattan estime que ces arguments "ne sont pas fondés" mais ne s'est pas opposé à l'examen de la demande.

Donald Trump était seulement candidat à la présidentielle de 2016 quand Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, avait reçu, à la toute fin de la campagne, 130.000 dollars pour se taire sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue, en 2016, avec l'hommes d'affaires républicain, et que ce dernier dément.

L'argent avait été versé par l'ancien homme de confiance du candidat, Michael Cohen. Mais c'est du remboursement consenti par Donald Trump à son fidèle lieutenant, en 2017, alors qu'il était à la Maison Blanche, que découlent les poursuites pour falsifications comptables. 

Si Donald Trump, 78 ans, encourt la prison, le juge peut aussi prononcer une peine alternative comme un sursis probatoire. Le républicain pourra faire appel mais il s'agira dans tous les cas d'un scénario sans précédent pour un prétendant à la Maison Blanche.

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