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Donald Trump à la Maison Blanche, le 17 avril 2025
Crédit : WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Durant sa campagne présidentielle, lors de la Convention des Républicains, Donald Trump avait tenu l’une de ses plus grandes promesses : "C'est pourquoi, pour assurer la sécurité de nos familles, le programme républicain promet de lancer la plus grande opération d'expulsion de l'histoire de notre pays. Plus encore que celle du président Eisenhower il y a de nombreuses années. Vous savez, c'était un modéré, mais il croyait fermement aux frontières. Il a mené la plus grande opération d'expulsion que nous ayons jamais connue."
Promesse tenue. Les derniers chiffres connus sont ceux donnés par la Maison Blanche lors des 100 premiers jours de Donald Trump au pouvoir. Le président américain a le sens du spectacle et a même fait installer sur des panneaux des portraits des migrants illégaux qui ont été arrêtés depuis sa prise de pouvoir. Ces panneaux étaient plantés dans la pelouse de la Maison Blanche pour qu'ils apparaissent bien derrière les reporters qui sont en direct.
Caroline Levitt, la porte-parole de la Maison Blanche, avait donné les détails : "en mars 2024, sous Joe Biden, les patrouilles à la frontière ont intercepté environ 140.000 étrangers en situation irrégulière à la frontière sud-ouest. Un an plus tard, en mars 2025, sous le président Trump, les patrouilles en ont intercepté un peu plus de 7.000, ce qui représente une nouvelle baisse de 95% par rapport à l'année précédente." Au total, 139.000 migrants ont été expulsés en 100 jours. Joe Biden en avait expulsé 271.000 pour toute l'année 2024.
Le président des États-Unis est allé encore plus loin. Il aime les symboles et a d'ailleurs envoyé l'armée à la frontière, puis il a expulsé les migrants les plus dangereux à Guantanamo. Plus récemment encore, qu'il a demandé à rouvrir la prison d'Alcatraz, à San Francisco. Des vols de rapatriement ont été organisés au Honduras, au Mexique ou en Colombie. Ceux qui décident de partir d'eux-mêmes ont même le droit à un chèque de 1.000 dollars.
Celle qui est chargée d'expulser les migrants, Kristi Noem, la secrétaire d'État, a enregistré un clip, dans lequel elle déclare : "Permettez-moi de transmettre un message du président Trump au monde entier. Si vous envisagez d'entrer illégalement en Amérique, n'y pensez même pas. Soyons clairs, si vous venez dans notre pays et que vous enfreignez nos lois, nous vous traquerons. Les criminels ne sont pas les bienvenus aux États-Unis. Respectez la loi et vous trouverez des opportunités. Si vous l'enfreignez, vous en subirez les conséquences. Le président Trump rend l'Amérique à nouveau sûre." Cette campagne télévisée est diffusée à la fois à l'international et aux États-Unis pour bien faire comprendre le message de Donald Trump.
Des associations de défense des libertés publiques dénoncent les pratiques de son administration. Plusieurs cas ont fait polémique ces dernières semaines, mais le ministère de la Sécurité intérieure utilise très souvent les réseaux sociaux pour se défendre et n'hésite pas non plus à publier les photos des migrants illégaux criminels, comme il les nomme. Le président des États-Unis ne compte pas s'arrêter là et a demandé au procureur général de dresser une liste des villes et des États qui ne respectent pas les lois fédérales sur l'immigration.
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