DOCUMENT RTL - "Elles se sentent débordées par tout ce qui se passe" : le proche de deux otages libérées témoigne

Zohar Avidgdori, oncle de Noam, 12 ans, libérée ce week-end, raconte comment sa famille a vécu sa détention et donne des nouvelles de sa belle-sœur et de sa nièce.

Zohar Avidgdori, oncle de Noam 12 ans libérée ce week-end

Crédit : Valentin Boissais

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La trêve entre le Hamas et Israël, qui s'achève ce mardi 28 novembre à 7h, mais pourrait être reconduite, a permis la libération de dizaines d'otages enlevés par le Hamas. Parmi eux, Sharon Avigdori, 52 ans et sa fille Noam, 12 ans, ont été libérées samedi soir avec quatre autres membres de leur famille. Elles avaient été enlevées à Ber'ry le 7 octobre, alors que d'autres membres de cette famille ont été tués. Au micro de RTL, Zohar Avigdori, l'oncle de Noam, donne de leurs nouvelles.

"Elles se sentent débordées par tout ce qui se passe… Ces 50 jours ont été un tournant dans la vie de notre famille. Elles sont revenues sur leurs deux pieds, elles tremblaient beaucoup, mais elles n’ont pas besoin d’aller en soins intensifs. Elles devraient rentrer à la maison aujourd’hui ou demain. Toutes les deux ont vite compris qu’elles seraient libérées et qu’elles reviendraient. Ça va leur prendre du temps de se ré-habituer à la vie normale", dit-il.

Zohar raconte également qu'elles n'ont pas été séparées en détention. "Elles sont restées tout le temps ensemble là-bas. Elles ont même eu le temps de s’engueuler à propos de choses stupides en détention", rigole-t-il. "C’est au-delà de notre compréhension. C’est important de rappeler que 6 membres de notre famille étaient retenus en otages, ils sont restés ensemble là-bas, ils ont pu se soutenir. Par exemple, ma nièce Noam a agi comme une grande sœur pour deux autres enfants de notre famille", raconte son oncle.

"Je n’ai pas le droit de vous raconter trop de détails sur les conditions de détention, mais elles ont été réunies pendant toute la détention et ça a été une source d’espoir. Ça va maintenant être fondamental qu’elles reprennent le contrôle de leur vie", ajoute-t-il. Zohar raconte aussi comment elles ont dû apprendre la mort de certains de leurs proches : "On a perdu des membres de notre famille lors de l’attaque du 7 octobre. On leur a annoncé, maintenant elles doivent digérer la nouvelle. C’est quelque chose sur lequel on va travailler".

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