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Une attaque dans un train a fait 10 blessés au Royaume-Uni le 1er novembre 2025
Crédit : LEON NEAL / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
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L'Angleterre se réveille sous le choc ce dimanche 2 novembre. Les passagers d'un train ont été attaqués à l'arme blanche samedi 1er novembre. Dix personnes ont été blessées d'après les autorités britanniques, dont neuf gravement.
Les services antiterroristes ont été saisis pour collaborer à l'enquête sur le drame, pour lequel deux personnes ont été arrêtées. Mais aucune information n'a été donnée sur leur identité ou les raisons qui ont pu conduire aux scènes d'horreur décrites par les témoins dans ce train en marche.
Les forces de l'ordre ont été alertées d'un incident vers 19h40 locales (et GMT), suite au déclenchement du système d'alarme, et sont intervenues en gare de Huntingdon, située dans la région de la ville universitaire de Cambridge, à environ 120 kilomètres au nord de la capitale.
L'attaque au couteau a eu lieu dans un train parti à 18h25 de la ville de Doncaster (nord de l'Angleterre), avec pour destination la gare londonienne de King's Cross. Les faits se sont déroulés après 19 heures. Quelques minutes après que le train a quitté la gare de Peterborough, à environ une heure de Londres, des passagers ont commencé à se faire attaquer.
Des témoins interrogés par le journal The Times ont indiqué avoir vu un homme armé d'un grand couteau et des passagers se cacher dans les toilettes du train pour se protéger.
J'ai vu quelqu'un qui avait été très gravement blessé, il avait beaucoup de sang sur lui. Il était sur le point de s'effondrer. Les gens utilisaient des vêtements ou autre chose pour essayer d'arrêter le sang
Témoin à la BBC
"Au début, j'ai entendu des cris et des hurlements. Des pleurs provenant d'au moins un ou deux wagons plus loin. Puis une minute plus tard, un homme a couru là où j'étais, blessé au bras et saignant abondamment. Il criait que quelqu'un avait un couteau, qu'il avait été poignardé", témoigne une passagère auprès de la BBC. "Quelqu'un a appelé les secours et il y a eu une annonce dans le train, un contrôleur qui disait qu'il était au courant d'un accident, qu'il s'agissait d'une urgence. Il nous disait de rester calme et de faire attention à nous", ajoute-t-elle.
Un autre passager témoigne au micro d'ABC News: "J'avais mes écouteurs sur les oreilles quand j'ai entendu quelqu'un dire 'oh ils ont un couteau', et 'je me suis fait poignarder'. En levant les yeux j'ai vu les gens traverser la rame pour s'éloigner de l'incident, fuir les agresseurs. Ils étaient couverts de sang. Et quand le train est arrivé à quai, la personne blessée était pratiquement allongée sur le sol."
La sonnette d'alarme a été tirée et quand le train est arrivée à la gare d'Huntingdon, la police est intervenue. Un autre passager cité par Sky News a rapporté avoir vu, une fois le train arrêté, des policiers faire usage de leur taser (pistoler à impulsion électrique) sur le quai pour maîtriser un homme armé d'un grand couteau.
Deux personnes ont été interpellées, aucune information n'a été communiquée sur leur profil ou motivations. Le plan d'urgence Platon, prévu lors d'une attaque terroriste, a été déclenché et rapidement stoppé après les deux interpellations. La police antiterroriste travaille sur l'enquête.
"Nous menons actuellement des vérifications urgentes afin de déterminer ce qui s'est passé et il faudra peut-être un certain temps avant que nous soyons en mesure de confirmer quoi que ce soit", a averti le commissaire Chris Casey, cité dans un communiqué de la police des transports, appelant à ne pas "spéculer sur les causes de l'incident".
Dix personnes ont été prises en charge blessées à la gare d'Huntingdon, neuf sont dans un état grave. Dans un message posté sur X, Keir Starmer, le Premier ministre britannique mentionne un incident "extrêmement préoccupant".
"Mes pensées vont à toutes les personnes touchées, et je remercie les services d'urgence pour leur réaction", a-t-il indiqué.
Dans un pays où la législation sur les armes à feu est très stricte, les violences à l'arme blanche ont fortement augmenté ces quinze dernières années en Angleterre et au Pays de Galles, selon des chiffres officiels. Le Premier ministre a qualifié par le passé la situation de "crise nationale".
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