Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé sa démission ce lundi 6 janvier. Des rumeurs transmises par Globe and Mail et le Toronto Star évoquaient, depuis dimanche soir, la possibilité qu'il renonce à ces fonctions à la tête du pays, mais également à la tête du Parti libéral.
"J'ai l'intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef", a-t-il déclaré dans la capitale Ottawa devant la presse.
Cette démission fait suite au départ fracassant, mi-décembre, de son ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland qui a expliqué avoir un "désaccord" avec Justin Trudeau sur la manière de gérer les finances du pays, alors que Donald Trump menace d'imposer des tarifs douaniers de 25% au Canada.
Dans une lettre publiée sur le réseau social X, elle avait détaillé les raisons de ce départ. Elle y dénonçait notamment "les astuces politiques coûteuses que nous ne pourrons pas nous permettre et qui font douter les Canadiens que nous reconnaissons à quel point ce moment est grave".
Le Canada est déjà touché par une inflation qui se situe aux alentours de 2% qui pourrait bien s'aggraver si la nouvelle administration américaine mettait ses menaces à exécution. Face à cette situation, l'ex-ministre des Finances était opposée à la suspension de deux mois de la TPS (version canadienne de la TVA, ndlr) et la promesse de chèques de 250 dollars, pour les travailleurs gagnant 150.000 dollars ou moins. Deux mesures estimées en tout à 6,28 milliards de dollars.
"Il faut préserver notre capacité fiscale aujourd’hui, pour que nous puissions disposer des réserves dont nous pourrions avoir besoin lors d’une guerre tarifaire", a-t-elle écrit dans sa lettre de démission.
La crise des logements a été l'un des arguments principaux des opposants au Premier ministre canadien. L'inflation aussi, même si elle demeure mieux contrôlée depuis quelques mois, mais surtout l'usure du pouvoir parce que ça va faire une décennie que Justin Trudeau est en poste. À Ottawa, il n'arrêtait plus de baisser dans les sondages, quoi qu'il faisait.
Depuis le départ de Chrystia Freeland, une vague de contestation demandait le départ du Premier ministre, dont la popularité s'étiole. Le Parti libéral souffre lui aussi d'une baisse de popularité. Selon le plus récent sondage Angus Reid, cité par le média canadien Le Devoir, les soutiens du Parti libéral s'élèvent à seulement 16 %. C'est le plus faible taux d’appui pour le parti enregistré depuis 2014. Un chiffre qui inquiète les libéraux puisque les prochaines élections législatives doivent avoir lieu au plus tard le
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