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"De la saleté artistique" : un employé de musée détruit une œuvre en la nettoyant, il l'avait confondue avec un miroir poussiéreux

Dans le musée de Keelung, à Taïwan, un technicien de surface a nettoyé un miroir, sans savoir qu'il s'agissait d'une œuvre d'art de l'artiste Chen Sung-chih.

Un homme se regarde dans le miroir. (Illustration)

Crédit : Peter H / Pixabay

Il pensait nettoyer un miroir... L'employé a effacé une œuvre d'art contemporain

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Il pensait nettoyer un miroir... L'employé a effacé une œuvre d'art contemporain

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William Galibert - édité par Alexian Giron

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Dans le musée Keelung de Taïwan, un homme de ménage, pensant nettoyer un miroir poussiéreux, a détruit une œuvre d'art contemporain. L'histoire a fait la une des journaux, l'employé s'est retrouvé face à ce miroir couvert de saleté et de poussière. Pensant bien faire, l'homme a passé un coup de chiffon afin que le miroir puisse briller à nouveau, rapporte l'agence de presse taïwanaise Central News Agency (CNA).

Ce miroir était, en réalité, une œuvre qui devait symboliser le changement, le temps qui passe, confronter les visiteurs à leurs propres reflets. Ce miroir n'avait pas le droit d'être propre, c'était de la "saleté artistique", sinon l'objet allait redevenir "banal". 

À défaut de remettre la faute sur l'art contemporain ou sur l'homme, il est préférable de raconter l'histoire d'une rencontre entre deux mondes, deux logiques différentes entrant en collision sans que personne ait le droit de pointer du doigt ou de se moquer. 

L'un voulait que le miroir reste trouble, l'autre souhaitait qu'il retrouve sa clarté

L'homme chargé d'entretenir la salle n'a pas voulu détruire cette œuvre. Il a cru rendre service. Il n'a pas imaginé qu'un miroir sale était le fruit d'une intention et pas d'une négligence. Il a simplement fait ce que ses employeurs attendent de lui : ranger, essuyer et nettoyer.  

L'artiste a aussi fait ce que les amateurs d'art attendent de lui. Il a façonné une idée, il a travaillé la poussière comme d'autres travaillent la lumière ou la couleur. Dans ce musée à Taïwan, les deux logiques se sont percutées. 

L'un voulait que ce miroir reste trouble, que la poussière raconte quelque chose du temps, que la saleté devienne symbolique. L'autre souhaitait que ce même miroir retrouve sa clarté, que la salle soit accueillante et que rien ne paraisse laissé au hasard. Entre le conceptuel et le réel, le réel l'a emporté. 

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