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Le Louvre, photographié le 29 juin 1956. (Archive)
Crédit : AFP
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Dimanche 19 octobre 2025, à l'ouverture du musée, Le Louvre a été braqué, en sept minutes, par quatre cambrioleurs ayant pris la fuite en scooter. Ils ont dérobé des objets d'une "valeur inestimable" tels que la "Parure de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense". Huit bijoux du XIXe siècle ont été volés, seule une neuvième œuvre dérobée, la couronne de l'impératrice Eugénie, a été retrouvée. Les malfaiteurs sont toujours en fuite, à l'heure actuelle.
D'autres vols et cambriolages ont marqué l'histoire du musée du Louvre. Le plus célèbre a été le vol de La Joconde, le 22 août 1911. Dans le salon carré du musée, un pan de mur était vide et une soixantaine d'inspecteurs de la Sûreté ont alors débarqué. Dans l'escalier menant à la cour Visconti, ils ont seulement retrouvé le cadre de l'époque de la Renaissance et la vitre protégeant la toile. Le criminologue, Alphonse Bertillon, a même repéré une empreinte digitale (inventeur de cette technique), qu’il va comparer à celles de 257 employés du Louvre, en vain.
Le monde entier s'est passionné pour l'enquête. Tout le monde était soupçonné : un espion de l'empereur de Prusse, un réseau international ou encore le poète, Guillaume Apollinaire, arrêté et enfermé quelques jours à la prison de la Santé (XIVe arrondissement de Paris). Le juge Drioux, surnommé "le mari de la Joconde", a même interrogé Picasso. Les artistes ont finalement été blanchis, mais le scandale a continué d'enfler.
Le vide laissé par le tableau a attiré les curieux du monde entier. En décembre 1913, à Florence, en Italie, un antiquaire a prévenu la police : un certain "Leonardi" souhaitait lui vendre La Joconde. Le tableau a été retrouvé et l'homme, arrêté.
Le voleur s’appelait Vincenzo Peruggia, vitrier italien et ancien employé du Louvre. Il avait caché La Joconde, sous son lit, dans son petit appartement décrépi du centre de Paris. La légende raconte que le cambrioleur avait pris l'habitude d'accrocher l'œuvre de Leonardo da Vinci, dans sa cuisine, pour l'admirer. Plaidant le patriotisme, il s'était défendu en expliquant vouloir "rendre" le tableau volé à l'Italie. Il avait écopé d'un an de prison.
En 1976, dans la galerie Apollon, l'épée de Charles X a été volée. Deux gardiens sont frappés par trois hommes, s'emparant de l'épée. Une épée d’or et d’acier, sertie de diamants et ornée de fleurs de lys, symbole du dernier sacre royal. Elle ne sera jamais retrouvée. En 1939, un tableau d'Antoine Watteau, L'Indifférent, avait été arraché en plein jour, par un admirateur.
En 1983, un casque et un plastron du XVIᵉ siècle, disparaissent aussi. Pas d’empreinte, pas de trace. Mais, miracle : quarante ans plus tard, en 2021, un commissaire-priseur bordelais reconnaît ces pièces dans une succession privée. L'État a récupéré les objets. En 1998 : Le Chemin de Sèvres de Camille Corot s'est évaporé en pleine journée. Le tableau n’a jamais été retrouvé. Sur le marché, l'œuvre est invendable et l'enquête a soupçonné une commande privée. Au Louvre, les cambriolages ne sont parfois pas qu'une question d'argent.
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