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Crise en Grèce : "Angela Merkel a du mal à se voir en patronne de l'Europe", dit Alexandra Szacka

REPLAY / BILLET - Le gouvernement grec d'Alexis Tsipras a fini par accepter in extremis plusieurs exigences de ses créanciers. Pour la journaliste, la sortie de la crise dépend désormais de la chancelière allemande.

Alexandra Szacka

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"Ne nous trompons pas : Angela Merkel est avant tout une politicienne allemande", prévient Alexandra Szacka. Pour elle, "la longévité de la chancelière allemande - dix ans déjà ! - est due principalement à son extraordinaire capacité d'être à l'écoute de son peuple". C'est "Angela la prudente", "Angela qui consulte", "Angela la Muti (la maman) vers laquelle les Allemands ont appris à se tourner pour leur protection".

Mais, note la journaliste, la "Muti" se trouve aujourd'hui face à un choix cornélien, car trois Allemands sur quatre ne sont disposés à vouloir sauver la Grèce. "Elle le sait, mais elle ne le réalise pas encore tout à fait : elle n'a plus 80 millions d'enfants, mais 505 millions, c'est-à-dire la population de l'Union européenne toute entière".

Pas facile d'être à l'écoute d'une telle marmaille !

Alexandra Szacka
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