La sonnette d'alarme avait-elle déjà été tirée ? Une semaine avant le crash de l'avion qui a tué 118 personnes jeudi 24 juillet, un steward de Swiftair, qui assurait le vol pour Air Algérie, avait pointé du doigt plusieurs dysfonctionnements au sein de sa compagnie.
Dans une lettre, Miguel Angel Rueda, qui a péri dans le crash, dénonçait les conditions de travail au sein de Swiftair.
Dans cette entreprise, spécialisée dans la location d'avion avec embauche d'équipage à la carte, le personnel pouvait travailler jusqu'à sept jours de suite, avec des horaires pouvant aller de 6 heures du matin à 8 heures du soir.
"L’équipage est très affecté par la fatigue physique et physiologique, écrivait le steward. Et il est très difficile de maintenir l'attention pendant les décollages et les atterrissages."
La compagnie aérienne a réagi en assurant qu'elle respecte le droit du travail, mais elle n'a pas commenté l'existence de cette lettre.
La compagnie ibérique avait déjà été épinglée, notamment sur les salaires de ses employés. Un pilote de ligne est rémunéré 1.000 par mois, par exemple. Madrid pourrait ouvrir une enquête sur les pratiques de cette société.
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