Coupe verticale du virus, écoles en sursis, hôpitaux saturés... L'épidémie de coronavirus continue de sévir en France. Pour sortir du tunnel, il faudra peut-être s'inspirer du Royaume-Uni : aucun mort à Londres lundi 29 mars, une première depuis six mois. Le pays a débuté le même jour sa deuxième phase de déconfinement, rendant notamment possible de se réunir à six et de faire du sport en extérieur. Objectif : vivre sans restrictions cet été.
Alors que la France tente de rattraper son retard dans la vaccination, 60% de la population britannique a reçu sa première dose du vaccin, soit 30 millions de personnes. "C'est une véritable réussite, qu'on apprécie ou non Boris Johnson, il faut reconnaître le succès politique, commercial et sanitaire", estime Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po et spécialiste de l'Europe.
Malgré plus de 1.000 morts chaque jour en janvier, le Royaume-Uni a "su s'affranchir de la bureaucratie européenne" pour gérer la crise, poursuit-il. L'enseignant évoque notamment la présence de "remarquables négociateurs", des "contrats commerciaux extraordinairement juteux", le confinement strict ou encore la décision de ne pas suspendre la vaccination avec AstraZeneca lorsqu'il y a eu des doutes.
Le 29 mars dernier, le Premier ministre Boris Johnson a également annoncé un "contrat faramineux" avec le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline : 60 millions de doses de Novovax vont être produites dans le Nord-est de l'Angleterre, ce qui permettra probablement au pays de garder son avance vaccinale.
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