En réponses aux manœuvres militaires engagées par Séoul et Washington, La Corée du Nord a procédé, mardi 6 août, à des tirs de missiles préventifs. Selon l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA), le leader suprême Kim Jong-un aurait personnellement assisté à leur lancement. "Se félicitant du succès de ce tir de démonstration, Kim Jong-un a noté que cette action militaire était une occasion d'adresser un avertissement approprié en direction des manœuvres militaires conjointes que mènent les États-Unis et la Corée du Sud", a rapporté l'organisme.
De son côté, l'état-major interarmées de la Corée du Sud a confirmé que leur voisin et ennemi a bien tiré deux projectiles "présumés être des missiles balistiques de courte portée" et qui se sont abattus en mer. C'est la quatrième fois en deux semaines que la Corée du Nord effectue ce genre d'exercice. Donald Trump a minimisé ces divers tirs, soulignant et que ces essais ne constituaient pas une violation des engagements pris par M. Kim envers les États-Unis.
Les deux hommes se sont en effet rencontré plusieurs fois depuis 2018 afin de négocier sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Après des débuts encourageant, le dialogue s'est peu à peu détérioré, les deux parties n'arrivant pas à trouver un point d'entente.
Pas sûr que les manœuvres militaires conjointes entre Washington et Séoul arrangent le débat, pour Pyongyang il s'agit d'un "déni non dissimulé et une violation flagrante" de plusieurs accords entre les État-Unis et le régime communiste. "La situation qui prévaut refroidit considérablement notre désir d'appliquer les accords RPDC/Etats-Unis et les accords intercoréens, ce qui affecte également les perspectives d'un futur dialogue", a averti un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par KCNA.
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