La décision serait déjà prise outre-Atlantique. Axios, la publication qui racontait il y a trois jours que Donald Trump avait confié à des proches qu’il avait l’intention de sortir de l’accord de Paris va encore plus loin ce mercredi 31 mai. Après avoir reçu le patron de l'agence de l'environnement, qui est climatosceptique, le milliardaire aurait pris sa décision : les États-Unis vont bel et bien quitter l'accord de Paris.
Une information également relayée par de nombreux médias américains ce mercredi. Toujours selon Axios, les discussions portent désormais sur la méthode de la sortie alors que deux solutions se dessinent : soit un retrait étalé sur trois ans, soit un retrait du traité des Nations Unis, plus rapide mais plus extrême.
Sur Twitter, Donald Trump n'a pas confirmé cette information et a assuré qu'il annoncerait sa décision "dans les jours à venir" avant d'une nouvelle fois relayer son slogan de campagne, "Make america great again". Mais ce retrait isolerait la première puissance sur la scène internationale alors que seuls le Nicaragua et la Syrie avait refusé de signer cet accord de Paris.
Conclu fin 2015 dans la capitale française par plus de 190 pays sous l'égide de l'ONU, cet accord vise à limiter la hausse de la température mondiale en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Un retrait américain serait un camouflet pour la "diplomatie climat" qui, il y a moins de 18 mois, célébrait à Paris un accord historique, dont Pékin et Washington, sous la présidence Obama, furent des architectes centraux.
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