La situation de Theresa May, qui pourrait être éjectée du pouvoir dans la matinée de ce lundi 25 mars lors de la réunion de crise du gouvernement, ressemble à celle d’un poulet sans tête qui divague d’un coin à l’autre de son poulailler. Les Européens lui ont accordé un délai supplémentaire jusqu'au vendredi 12 avril.
La Première ministre a pour espoir de voir les propositions de Bruxelles enfin acceptées par le Parlement de Londres et que les choses sérieuses, c'est à dire un divorce ordonné et le moins coûteux possible soit mis en œuvre. Cet espoir il faut tirer une croix dessus et miser sur un nouveau scénario.
Soit le parlement fait chuter Theresa May et un Brexit sans contrôle peut émerger, soit il vote le compromis proposé par Bruxelles et dans ce cadre la sortie peut s’organiser à compter du 12 avril ou enfin, les députés britanniques donnent une nouvelle chance à leur Première ministre et le moment de vérité est repoussé au 22 mai.
Même dans l’hypothèse la plus favorable, la note sera salée pour le Royaume-Uni. Selon les calculs de la fondation Bertelsmann, la facture annuelle pourrait atteindre 40 milliards pour l’Union Européenne et 58 milliards pour lui.
On connait tous les effets pervers de cette séparation : droits et taxes en tous genres, désorganisation des circuits industriels et commerciaux, fin des partenariats et de échanges scientifiques, la liste est infinie. Elle pèsera sur la croissance des deux côtés de la Manche.
La principale victime sur le continent sera l’Allemagne. Le Brexit lui coûterait 10 milliards par an devant la France 8 milliards. Pour le plus grand bénéficie des Etats Unis 13 milliards de gains potentiels et de la Chine 5 milliards. En revanche, ces coûts, ces effets négatifs seraient réduits de moitié dans le cadre d’une sortie négociée.
L’incertitude et l’instabilité sont les deux paliers de l’activité économique. Une étude du Cercle d’Outre-manche de Londres traduit bien ces craintes : 42% des sociétés françaises qui y sont implantées envisagent sérieusement de déplacer tout ou partie de leurs activités hors du Royaume-Uni.
Toutes ne souhaitent pas revenir en France, Lisbonne est une destination qui attire de plus en plus d’investisseurs comme Francfort pour les métiers de la finance. De leur côté, les entreprises britanniques font des stocks. On retrouve des réflexes qui rappellent toute proportion gardée, l’économie de crise.
- L’État va finalement rester au capital de l’aéroport de Toulouse. Les chinois vont eux céder leur participation.
- Le gros coup de mou qui pointe pousse les taux d’emprunt sous 0% en Allemagne. La France elle emprunte à 0,35%.
14/20 au jeu vidéo Fortnite qui vient de dépasser les 250 millions de joueurs à travers le monde. Un phénomène sans équivalent.
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