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Au Royaume-Uni, des militants pro-Europe
Crédit : Niklas HALLE'N / AFP
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Le tic-tac s'accélère. Si dans 10 jours rien n’est tranché, c'est le scénario le plus raide qui s'imposerait. Dans toutes les capitales européennes, on s'y prépare et on étudie le cadre économique d'un divorce brutal.
Ce qui est certain dans cette hypothèse, c'est tout d'abord la fin de tout ce qui a été âprement négocié entre Londres et Bruxelles durant des décennies. Les échanges commerciaux les plus banals seront régis par les règles générales du commerce international. Vendre une cocotte-minute ou de l'aspirine répondra des textes souvent contestés de l'OMC. Sur le terrain, le Royaume-Uni verra ses machines taxées de 3 à 10%, ses produits agricoles de 13% et sa production laitière de 40%.
Et puis, le deuxième point concernera les barrières invisibles. Les normes sanitaires, de sécurité ou d'environnement divergeront au fil du temps. S'y adapter coûte beaucoup plus cher que les droits de douane.
Les économistes du CEPII, le Centre d'études prospectives internationales ont fait tourner leurs ordinateurs. Un divorce conflictuel serait une opération perdante-perdante pour les deux parties.
Pour la Grande-Bretagne, la notée serait plus salée : un recul de 2,8% de la création de richesse et une perte de pouvoir d'achat de 2.200 euros annuel en moyenne pour chaque foyer britannique (plus encore si à l'avenir les investisseurs désertent l'île de sa Majesté).
Pour le continent, les dommages s'annoncent beaucoup plus faibles, en particulier pour la France, avec une perte de 0,3% de son potentiel de croissance.
Avec la perfide Albion, tout est toujours possible. D'autant qu'il existe déjà trois options qui fonctionnent actuellement. Tout d'abord, un accord modèle norvégien : il serait, selon le CEPII, deux fois moins destructeur qu’un divorce violent. Deuxièmement, un agrément comme celui scellé avec la Suisse, qui serait de 30 à 40% moins nocif qu'un no-deal sec.
Enfin dernière option : celle du maintien de Londres dans l'Union européenne avec un statut de pays associé, de façon très relâchée, uniquement notre espace économique. Cette dernière, pas la plus pertinente, à peine moins chamboule-tout qu'un no-deal permettrait au moins d'organiser la transition et un nouveau cadre juridique entre Bruxelles et Londres.
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