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2 min de lecture
L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro doit subir deux opérations.
Crédit : Anna Moneymaker / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Le parquet brésilien a inculpé mardi 18 février l'ex-président d'extrême droite
Jair Bolsonaro et 33 autres suspects pour un projet présumé de coup d’État visant à empêcher le retour au pouvoir de son successeur Lula
après le scrutin de 2022.
L'ancien président du Brésil (2019-2022) et les autres suspects
sont "accusés d'avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois
pouvoirs et à l’État de droit démocratique", a déclaré le parquet dans
un communiqué.
Cette conspiration présumée "avait pour leaders le
président (Bolsonaro) et son candidat à la vice-présidence, qui alliés à
d'autres individus, civils et militaires, ont tenté d'empêcher, de
façon coordonnée, que le résultat de l'élection présidentielle de 2022
soit appliqué".
"Les investigations ont révélé - que le plan de coup d’État -
envisageait jusqu'à la mort du président et du vice-président élus,
ainsi qu'un juge de la Cour suprême. Ce plan avait le consentement du
président" Bolsonaro, a précisé le parquet.
Cette inculpation est basée sur un rapport d'enquête de la police
fédérale, selon lequel Jair Bolsonaro a
"planifié (...) et a pris part de façon directe" à ce projet présumé de
coup d’État. Ce projet n'a pas abouti "en raison de circonstances allant contre sa
volonté", notamment du manque de soutien des principaux de l'armée
brésilienne, selon ce rapport de 800 pages présentant des preuves
réunies durant deux ans d'enquête.
Une "dernière tentative" a eu lieu le 8 janvier, lors des émeutes de Brasilia, quand des milliers de bolsonaristes ont saccagé les lieux de
pouvoir à Brasilia, une semaine après l'investiture de Lula, a souligné
le parquet. Ils ont été "encouragés" par l'ex-président et les autres membres de la conspiration présumée.
Jair Bolsonaro, 69 ans, a toujours clamé son innocence, se disant victime de "persécution" politique. Interdit de quitter le Brésil depuis février, l'ex-président est
inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système d'urnes
électroniques utilisé lors du dernier scrutin.
Il espère toutefois faire annuler cette condamnation pour se présenter à la présidentielle en 2026, face à Lula dont la popularité est en berne, selon un sondage publié la semaine dernière par l'institut de référence Datafolha.
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