Les images ont fait le tour du monde. Le 5 janvier dernier, une des portes de secours d'un Boeing 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines en partance de l'Oregon est arrachée en plein vol. Selon un rapport de l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) rendu public le 6 février dernier, il manquait quatre boulons pour fixer la porte.
Deux mois après cet incident, certains passagers ont reçu une lettre de l'agence de FBI de Seattle les informant qu'une enquête criminelle a été ouverte, rapporte le Seattle Times. "En tant que spécialiste du soutien aux victimes de la Division de Seattle, je vous contacte parce que nous vous avons identifié comme étant possiblement victime d'un crime", indique ladite lettre.
"Cette affaire fait actuellement l'objet d'une enquête du FBI". "Une enquête criminelle peut être une longue tâche, et pour plusieurs raisons, nous ne pouvons pas vous informer de son avancement pour le moment.", explique le bureau du FBI de Seattle.
Interrogé par le Seattle Times, Mark Lindquist, l'un des avocats représentant les passagers qui étaient à bord, assure que cette lettre est "encourageante" pour certains de ses clients parce qu'elle "valide le sentiment qu'ils ont vécu un évènement grave qui n'aurait pas dû se produire". Il s'attend à ce que le FBI interroge ceux présents à bord lors de l'incident.
Depuis cet accident, le constructeur Boeing est en pleine tourmente et son PDG, Dave Calhoun, a annoncé, lundi 25 mars, quitter l'entreprise à la fin de l'année 2024.
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