En Belgique commence ce lundi 5 décembre, le plus grand procès de son histoire : celui des attentats de Bruxelles qui avaient fait 32 morts et plus de 340 blessés. C'était le 22 mars 2016, des attaques dont les préparatifs avaient commencé au lendemain des attentats de Paris en 2015.
À l'arrière d'une fourgonnette sur un marché de Bruxelles, un homme est en train de changer de vêtements. Il vient de passer chez le coiffeur. Il s'est acheté un nouveau téléphone. Salah Abdeslam s'apprête à rejoindre une des planques où se retranchent les terroristes restés en retrait. Nous sommes le 14 novembre et déjà la cellule se reconstitue.
Salah Abdeslam se fait d'abord passer un savon en règle pour les coordinateurs des commandos. Il n'aurait jamais dû rentrer vivant, mais il faut se remettre au travail. Dans une odeur insoutenable de produits chimiques, la cellule produit 130 kilos d'explosifs. Un scénario est privilégié : attaquer la France à nouveau, frapper l'Euro 2016 de football.
Mais l'arrestation de Salah Abdeslam bouleverse leurs plans. "Tout le monde est cramé", se plaint l'artificier. Il faut agir vite. Quatre jours plus tard, le 22 mars, deux hommes se font exploser à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, un autre dans le métro. Mohamed Abrini et Osama Krayem font demi-tour au dernier moment. Ils sont dans le box des accusés ce lundi.
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