Avion de Malaysia Airlines disparu : les difficultés de l'enquête

Le Premier ministre australien s'est montré optimiste, dimanche matin, affirmant qu'il avait "un espoir croissant" de retrouver l'avion de la Malaysia Airlines. Quinze jours après la disparition du Boeing, une nouvelle vaste opération de recherche a été lancée dans les mers australes, où des débris auraient été repérés.

Pour les retrouver, il faut tenir compte des courants qui modifient et accélèrent leur progression. Les équipe de patrouilles sont aidés de jumelles, de caméras, de sonars et de radars, mais leur meilleur atour reste leurs yeux.

L'autonomie des balise bientôt à zéro

Au-dessus d'eux, deux satellites ont été reprogrammés. Leurs images seront décisives, car une photo d'un gilet de sauvetage ou d'un siège portant une inscription "Malaysia Airlines" serait une preuve irréfutable. Même si cela est terrible, ce serait une confirmation, qui permettrait de confirmer la thèse d'un accident en pleine mer, et d'écarter les pistes les plus surréalistes voire surnaturelles.

Dans tous les cas, une fois les débris récupérés et analysés, il faudra attendre la découverte des enregistreurs de vol. Mais ils sont avec le reste de l'épave, peut-être à 1.000 et 1.500 kilomètres de la zone de recherche. Le temps presse, puisque leur balise, qui émet dans un rayon de 3 kilomètres, n'a plus que 15 jours d'autonomie. Il faudra ensuite remonter les morceaux de l'avion à la surface et les décrypter.