La commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole a recommandé lundi 19 décembre que des poursuites pénales soient lancées contre l'ancien président Donald Trump, notamment pour appel à l'insurrection et complot contre l'État américain.
Les neuf membres de la commission, sept démocrates et deux républicains, ont voté à l'unanimité lors d'une dernière réunion publique en clôture de leurs 18 mois d'investigation. Durant cette période, ils ont interrogé un millier de personnes, examiné une montagne de documents et tenu des auditions publiques médiatisées.
Le 6 janvier 2021, des partisans de l'ancien président Trump, affirmant, à tort comme lui, que la présidentielle de 2020 lui avait été "volée" par Joe Biden, avaient attaqué le siège du Congrès à Washington pour stopper la certification des résultats, faisant trembler la démocratie américaine.
Les quatre chefs d'inculpation recommandés par les élus-enquêteurs sont les suivants : appel à l'insurrection, complot à l'encontre l'État américain, entrave à une procédure officielle (de certification d'un scrutin présidentiel) et fausses déclarations. Ces motifs peuvent entraîner des peines de prison et l'interdiction d'assumer toute fonction publique, alors que Donald Trump a annoncé qu'il se relançait dans la course à la Maison Blanche pour 2024.
Le vote de la commission est largement symbolique, car ses membres ne peuvent pas inculper eux-mêmes l'ex-président. Ce sera au ministère de la Justice, qui a nommé un procureur spécial pour enquêter de façon indépendante sur Donald Trump, de décider s'il le poursuit ou non.
Au moins cinq personnes sont mortes en lien avec l'assaut et des centaines ont été inculpées dans le cadre des violences. Chargés de faire la lumière sur les faits et gestes de l'ancien président avant et pendant le 6 janvier 2021, les élus ont cherché à montrer que Donald Trump avait tenté de garder le pouvoir alors qu'il se savait battu.
Donald Trump est accusé d'avoir fait pression sur son vice-président Mike Pence et sur des responsables électoraux pour essayer d'invalider la présidentielle. Une ancienne collaboratrice de la Maison Blanche, Cassidy Hutchinson, a aussi dit que le président savait que, dans la foule, certains manifestants étaient armés et potentiellement dangereux.
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